De nature espiègle et prévisible, on s'accorde souvent à dire qu'ils forment des familiers faciles pour les plus jeunes en raison des ordres qu'il assimilent aisément ainsi que leur docilité exemplaire. Il n'y a jamais eu un cas d'agression de ce petit être magique, ils aiment de tout cœur leur maitre et il est rare de voir une mauvaise relation se développer.

Semblable à un petit arlequin, la fraise autour de sa gorge ne se développe qu'à l'aube de son adolescence, soit vers ses 4 ou 5 ans ! Les feuilles sur son pelage peuvent être diverses et variées, elles se forment dès la naissance et lui offrent une protection contre la météo cruelle qui peut parfois sévir selon ses lieux de vies.
Il n'est pas rare de voir un armoussequin habillé, qu'il s'agisse simplement d'un pantalon d'enfant ou d'un petit chapeau sur le sommet de la tête, ils aiment se trémousser !
Deux petites perles translucides se forment sur ses oreilles, elles peuvent tomber et aider les jardins à être plus fertiles ! Autrement, elles sont tout à fait comestibles et possèdent même un petit goût sucré.

Au caractère plus difficile que tous les autres familiers, le chauve-soufruit souffre d'une réputation qu'il s'est solidement construit au fil des millénaires. Grincheux, invasif et susceptible, c'est très souvent sans l'accord de la personne que le petit familier s'accroche à elle. Les gorgones s'adaptent plus aisément à eux tandis que les loups-garous peinent à supporter le besoin constant d'être materner de la part de ces familiers qui semblent garder un comportement difficile tout au long de leur vie !

Malgré sa petite taille, le chauve-soufruit est ingérable à tous les niveaux. Si on les accepte à Colombe, c'est parce qu'il reste à l'écoute des ordres et qu'ils sont importants à la pollinisation des jardins. Leur épiderme est semblable à du chiendent et leur manteau est tout fait de barbe de jupiter qui est un excellent antiseptique très souvent utilisée par les dryades. !Il possède trois petites griffes à chacune de ses pattes qui lui permettent de s'accrocher aux matières molles sans en détruire les structures fragiles. Sa coiffure est elle faite de chardons qui, non seulement empêchent les prédateurs de s'en prendre à lui mais possèdent aussi des propriétés médicinales.
Dévoreur de fruit, il est omnivore et lui arrive souvent de grapiller par-ci et là les quelques insectes qu'il croise !
Pendant longtemps, il a été le met préféré des chimères de dragon en raison du goût fruité que possède sa chair et son sang.

Timide et peu bavard, il est rare d'entendre un hampignon couiner afin d'appeler son maître. Il préfère se débrouiller afin d'affronter les difficultés et aime rester en retrait des conversations groupées. Cependant, en s'armant de patience et de tendresse, un hampignon peut rapidement devenir tout l'opposé ! Taquin et véritable boute-en-train, il reste le familier favori des solitaires et de ceux qui raffolent du calme.

Discret et difficilement perceptible dans un environnement propice à se cacher, le hampignon est la symbiose parfaite entre un hamster et un champignon ! Sur le sommet de sa tête il possède un chapeau sur lequel, pousse toujours plusieurs autres champignons. Le reste de son corps se compose d'une fourrure pouvant secréter des liquides soporifiques ou malodorants afin de repousser les prédateurs. Lorsqu'il désire dormir, il n'a simplement qu'à creuser un trou dans le sol et en laisse son chapeau dépasser
Le hampignon se retrouve dans des coloris divers et variés, les liquides s'écoulent par deux petits pores situés sur son ventre. La durée de ses attaques sont plutôt courtes, notamment la somnolence qui ne dure que quelques minutes.

em>Raffiné, le Lys n'aime guère les endroits humides et prompts à se salir, il préfère les paysages glacées des continents arctiques ou les bibliothèques des savants. Érudit, travailleur et clairvoyant, on a parfois trouvé des Lys prêts à accepter une autre espèce que la leur par désir de découvrir des cultures inconnues. Une certaine personne avance même que son Lys lui parlait.... Pourtant, jusque aujourd'hui, personne ne semble avoir vu ses lèvres se délier.

Dans les vieux contes, les mères et pères marmonnent que le Lys ne provient pas d'ici, mais d'ailleurs. Quelque part entre les étoiles inconnues, le Lys serait tombé et se serait accroché sur une comète avant de s'écraser sur Terre.
Le Lys possède une apparence frêle et indécelable sous son voile translucide qui peut absorber les couleurs autour de lui. Il arbore ainsi souvent des reflets iridescents au niveau de ses manches ainsi que de sa tête. Son vêtement semble d'ailleurs s'accrocher sur le sommet de son crâne, seulement personne n'a jamais vraiment su comment cela fonctionnait. Lorsqu'ils périssent, les Lys voient leur voile s'effriter en cendre galactique. Cette poudre est d'ailleurs conseillée pour les migraines ainsi que les démences, elle vaut ainsi très chère sur les marchés en raison de son extrême rareté...
Prisé des grands scientifiques et des professeurs, le Lys est capable de résoudre des énigmes incapables pour l'Homme et le Magique moyen ! Néanmoins, en raison de leur attirance pour les races célestes, il arrive souvent que de nombreux désaccords s'installent entre le maître et le familier qui possèdent rarement les mêmes passions. On décompte de nombreux cas de pertes chez les Lys, car s'ils ne sont pas assez stimulés intellectuellement, ils finissent par devenir amorphes, ne se nourrissent plus et de façon délibérer, cessent de respirer.

Dans les nuits noires, on peut voir la gemme sur le bout de sa queue émettre une lumière aussi incandescente que celle de la lune ! Véritable pot-de-colle, il est bien difficile de parvenir à faire un mètre sans avoir son petit marsu'mi sur le dos ! Il abhorre la solitude et exècre la violence. Ce sont des familiers pacifistes qui ne vivent que pour l'attention de leur maître.

Recouvert d'une fourrure imperméable, des petits bois sur le crâne qu'il aime décorer et d'un long bec lui permettant d'attraper des insectes sous les rochers, le marsu'mi dispose seulement de deux petites pattes arrières avec lesquelles il sautille afin de se déplacer. Il a aussi tendance à creuser le sable afin de se cacher des chaleurs extrêmes ou pour trouver son met favori, le scorpion.
On lui décline quatre couleurs de pelage, crème, brun, bleu nuit ainsi que tacheté ! Sa queue qui est plus longue que tout son corps, on estime presque 50 cm. en plus ! Sur le bout de celle-ci se trouve une gemme phosphorescente, la couleur s'accorde d'ailleurs à celle des yeux.
Contrairement à d'autres animaux, le marsu'mi n'est ni nyctalope ni très débrouillard. Il est ainsi rare d'en trouver dans la nature car il ne survit jamais bien longtemps.
Cependant il est très prisé des peuples nomades qui se servent de lui pour trouver des points d'eau proches ainsi que des lieux de repos. Grâce à une seconde paupière les protégeant du sable, ils arrivent à voir par dessus les dunes et les petites collines.
Chapadeur, il faut faire attention à ne pas laisser les objets brillants sans surveillance, car il se plaît à s'en faire des parures pour ses bois !

Considéré comme le plus courageux et débrouillard des familiers, il a longtemps été favorisé par les plongeurs afin de les aider à approfondir les recherches dans les océans, les Nénoeufard étaient très populaires parmi toutes les espèces marines en raison de leur vitesse et de leur lumière phosphorescente pouvant effrayer les prédateurs. Cependant, après les guerres ils ont délaissé toute espèce magique n'étant pas des sirènes ou des proches de celles-ci.

Souvent comparés à des nénuphars grâce à la petite fleur sur sa tête, ces derniers se reposent à la surface de l'eau et lorsque la nuit tombe, ils rejoignent les fonds marins et deviennent fluorescents. Les sirènes se servent d'eux comme des luminaires tandis que les enfants s'amusent avec eux et les utilisent comme d'un moyen de locomotion ! Le nénoeufard peut se propulser à des kilomètres sans s'épuiser.
Sur la terre ferme, une coquille se revêt autour de lui et tout un écosystème se développe afin de lui permettre de se nourrir sans avoir à quitter son petit nid. Néanmoins, sa coque est si lourde qu'il lui faut du temps pour se déplacer !

On pourrait le croire silencieux sans sa bouche, en réalité il est l'un des plus bruyants parmi les familiers ! Criard, il aime se faire entendre et est prêt à geindre nuit et jour pour accaparer l'attention de ceux qui entourent son maître. Le Neoh s'attache souvent aux enfants issus de familles nombreuses car il a besoin d'une attention constante. Lorsqu'il est suffisamment heureux, il cesse de crier et passe son temps à ronronner.

Tout de bois, son épiderme étanche est bleue et semble se mouvoir, pourtant il ne s'agit que d'un effet holographique qui plaît énormément aux enfants. Ses grands yeux lui offrent une vue excellente et ses oreilles rétractables sont aussi un grand atout pour se repérer dans les cours d'eau.
Le Neoh ne possède pas de bouche, pour le nourrir, il suffit de le laisser tremper dans l'eau afin que son écorce soit correctement hydraté ! Un Neoh en mauvaise santé perdra de son éclat, sera terne et ce si bel effet s'éteindra. Il deviendra aussi très silencieux et ne fera plus ces ronrons mélodieux.
On dénote deux petites antennes brillantes permettant aux dryades de se repérer lorsque les nuits sont trop noires mais qu'elles veulent se faire discrètes. Son tégument est entièrement phosphorescent et c'est à sa guise qu'il peut alors briller ou non !

Quelqu'un veut-il du thé ?! Non ?... Bon. Le Mousse-thé fabrique lui-même sa propre dinette afin de servir le thé. Souvent affublé d'un petit baluchon, il traîne dans celui-ci ses accessoires semblables à ceux d'une poupée et s'installe toujours avec plaisir autour d'une table ! Chansonnier dans l'âme, la majorité des Mousse-thé possèdent l'oreille absolue et en font ainsi des recrues remarquables pour les créateurs de musique.

Longiligne, le mousse-thé possède une petite couronne sur le sommet de son crâne, où se trouve la larme d'une déesse. On pense souvent à Phys, en réalité il s'agit d'une larme de licorne que le mousse-thé récupère. Elle peut venir d'un crin mouillé, de ses yeux ou d'une rosée sur ses sabots.
Toujours affublé d'un léger sourire, le mousse-thé est tout fait d'un lichen semblable à la cuirasse de Gamoné. Sa petite cape sur le dos est toujours humide, lui offrant ainsi une hydratation constante et une chair toujours plus moussue ! Comme le neoh, un mousse-thé en mauvaise santé perd son feuillage ainsi que sa larme.
Très prisé des personnes âgées et des plus nobles, le mousse-thé est débrouillard mais a surtout un don pour les arts musicaux, si bien qu'il est presque impossible de ne pas avoir entendu la chanson Ainsi va la Mousse, écrite et chantée par Marin, le mousse-thé de Ménée !