Les élèves d’Hauméa font partie des élèves pour qui le contact social et la bienveillance sont nécessaires. On y retrouve surtout les races proches de la nature, mais pas que ; toute personne montrant une certaine sensibilité, une capacité à empathir avec ce qui l’entoure est digne d’être placée sous la direction douce, mais ferme, de Valmä’ha.
Ainsi, nombreuses sont les dryades et les fées à trouver demeure à Hauméa, et la majorité des étudiants suivant les cursus de Soins aux Animaux Magiques et de Répression des Braconnages se retrouvent dans le quartier.
Ils ont la réputation d’être un peu niais, un peu candides, et il y a peut-être une part de vrai là-dedans, en particulier lorsqu’on les compare à leurs camarades d’Eris. Pour autant, ils savent être tenaces en ce qui concerne les choses qui leur tiennent à coeur et font des amis très loyaux – en général.

Cérès est sûrement le quartier le plus respecté en raison du certain prestige que cela vaut, d’être intégré à Cérès. On pense, un peu à tort, que porter les couleurs bleues du quartier signifie posséder une intelligence supérieure, une aisance dans les études. Et quand bien même cela reste un peu vrai – les élèves de Cérès sont parmi ceux ayant le plus de facilités à l’Académie – ce n’est pas l’intelligence qui est valorisée par le quartier.
Plus qu’un QI qui ne veut pas dire grand chose, c’est surtout le discernement et la maturité de l’élève qui est prise en compte.
Sa sincérité et sa capacité à user de sa raison à bon escient et à tout moment sont ce qui font d’un élève un candidat idéal pour Cérès. Et quoique Mr. Maylak est le premier à alimenter la réputation de Cérès et à répéter à qui veut l’entendre que son quartier accueille l’élite de l’élite, ce n’est pas tout à fait vrai.

Force et pouvoir sont les maîtres mots à Eris. Aucune place n’est faite à la faiblesse, qu’elle soit physique et mentale, et la professeure référente n’attend de ses élèves que le meilleur, voire l’excellence.
Les élèves d’Eris sont réputés intransigeants, tant avec les autres qu’avec eux-même. Plus qu’un attachement tenace à des valeurs et des idéaux, il s’agit surtout de s’élever le plus possible, et d’en attendre de même des autres. Et bien qu’à Eris, les élèves n’ont que rarement la langue dans leur poche lorsqu’il s’agit de pointer du doigt les tares des autres, en particulier lorsqu’ils font partie d’un autre quartier, ils n’en demeurent pas dénués de respect et de fair-play, des qualité extrêmement chères au quartier.
Plus que des têtes brûlées, des fortes têtes des travailleurs acharnés, ce sont des élèves justes et impliqués que Sultan envoie à Eris.

Quartier de la malice par excellence, Sedna est souvent traitée comme la maison la moins digne de confiance. En effet, les élèves qui la peuplent sont souvent parmi les plus fins et les plus manipulateurs, et la réputation de leur professeur référent, le terrible Cal’xas, n’aide pas à faire taire les rumeurs.
Pourtant, si Sedna valorise la ruse, il s’agit surtout de privilégier une autre forme d’intelligence que celle, plus classique, que Cérès admire tant. Certains les appellent fourbes, mais les élèves de Sedna savent simplement saisir les bonnes opportunités, rester en retrait, évaluer les situations et agir au bon moment, pas avant, ni après. Ils possèdent la capacité d’adaptation d’un caméléon, et c’est une des raisons pour lesquelles la grande majorité des Sans Visages de Colombe se retrouvent à Sedna.
La patience est une des qualités les plus attendues chez les élèves qui porteront les couleurs rouges du quartier ; tout vient à point à qui sait attendre, à Sedna.