Le Corps éducatif regroupe l’ensemble des personnages importants qui animent Colombe. Qu’ils soient professeurs ou salariés chargés du bon fonctionnement de l’école, ces êtres sont aussi exceptionnels qu’ils sont mystérieux, et ces personnages que vous fréquentez au quotidien pourraient bien être la clé, ou le déclenchement, de bien des mystères.

Tout comme les autres, les PNJ du corps éducatif peuvent intervenir comme bon leur semble dans vos RPs. Contrairement aux autres, en revanche, leurs interventions et leurs décisions peuvent avoir une influence sur votre scolarité. Outre les classiques heures de colle et autres sanctions qu’ils peuvent distribuer, ce sont eux qui ont le maître mot sur bien des aspects. Un comportement inapproprié pourrait vous valoir d’être expulsé d’un club ou mis à pied de l’école, par exemple.
Ils ont les yeux partout, soyez prudents.

L’identité de Madame Alcyone, directrice et fondatrice de l’Académie, est aujourd’hui encore un mystère voué à ne jamais trouver une quelconque résolution. Elle est une des rares elfes foulant encore la Terre, et semble être aussi vieille que les Anciens eux-mêmes. Ce qu’on sait, en tout cas, c’est qu’elle les a connus, puisqu’elle a assisté Thénos lors de la création de Colombe, et qu’il y a été, pendant un temps, professeur.
Sa famille est réputée avoir été très importante, quoiqu’elle ne s’est jamais exprimée à ce sujet.
Madame Alcyone est imposante, mystique et mystérieuse. Rares sont les élèves qui osent soutenir son regard, plus rares encore ceux qui lui font preuve de l’insolence qu’ils réservent aux professeurs qu’ils apprécient le moins. Pour autant, Cressida est loin d’être aigrie, loin d’être mauvaise, si tant est qu’on reste dans ses bonnes grâces.

Très impliquée dans l’Académie, il n’est pas rare de la croiser dans les couloirs ou dans les jardins. Elle préside les compétitions annuelles et prend toujours plaisir à interpeller les parents de ceux qui en ont fait voir de toutes les couleurs au corps enseignant lors des rencontres parents-professeurs.

Fraîchement promue au poste de directrice adjointe, qu’elle cumule avec son poste d’enseignante d’Histoire de la magie, Aglaé est d’une douceur qui donnerait presque envie de profiter de son apparente naïveté. Elle n’inspire pas vraiment la peur, contrairement à bien d’autres professeurs de l’école, et son respect elle ne le gagne que par sa gentillesse, mais la chimère a plus d’un tour dans son sac et se révèle parfois plus cruelle en ce qui concerne les punitions que les plus féroces de ses collègues.
Pas vraiment intransigeante, presque même nonchalante, Aglaé réserve tout ce qu’elle a à dire pour les réunions parents-professeurs et prend souvent par surprise les plus fainéants des élèves, qui pensaient sûrement être assez discrets pour ne pas être remarqués.

Aglaé est une mine de savoir historique inépuisable. Si elle est spécialisée dans l’histoire de la magie, c’est l’histoire des Humains, qu’elle étudie en tant que passe-temps depuis de longues années maintenant, qui l’attire le plus. Elle n’a jamais quitté Nas’wël, aussi possède-t-elle un intérêt particulier pour tout ce qu’elle ne connaît pas. Il n’est pas rare de la croiser à la bibliothèque, où elle prépare ses cours et corrige ses copies, à l’écart de ses collègues qui préfèrent le calme de la salle des professeurs.
La vérité, ceci dit, est sûrement qu’elle se plaît à espionner les élèves et voir lesquels étudient réellement.

Elles sont si peu qu’en rencontrer une relève presque du miracle. Pourtant, dans les couloirs de Colombe, la chimère arbore sur son crâne les reliques d’un passé presque oublié.
Valmä’ha ou dame Dragon provient tout droit des pays Scandinaves, là où il n’était pas rare d’observer durant les aurores boréales les dragons s’élever dans les cieux, à travers les étoiles. On ne compte que peu de dragons éveillés dans le monde aujourd’hui, moins de chimères de dragons vivantes encore. Longtemps chassés comme trophée par Humains et Magiques, on dénote énormément de bienfaits naturels de ces bêtes ! Que ce soit de la salive régénératrice à la peau vénéneuse, les dons dont elles regorgent sont incontestablement les plus désirés.

D’apparence juvénile, Valmä’ha avoisine pourtant les quelque trois centaines d’années et on lui accorde encore des milliers d’années à vivre. Ayant principalement vécu dans les zones froides du nord de l’Arctique à s’occuper des quelques animaux vivant sous les banquises, Valmä’ha n’a que rarement partagé sa vie avec les Humains et les Magiques, ce n’est que tardivement qu’elle a découvert les diverses villes et régions d’Antarès.
La jeune femme s’est toujours intéressée aux animaux fantastiques, ceux peuplant principalement les fonds marins ainsi que les cieux. Elle se considère imbattable sur les baleines célestes, espèce aujourd'hui disparue qu’elle a connu il y a deux cents ans maintenant !

Ses méthodes d'enseignement et contre le braconnage sont parfois contestées et la petite blonde a vu les dirigeants se mettre souvent entre ses pattes pour réduire la chasse de certains animaux, comme les licornes de Serbie ou les alicantos du Pérou.
Véritable menace pour ceux désirant se faire de l’argent sur la chasse illégale, Valmä’ha s’est vu interdire certains territoires, d’abord pour sa sécurité mais aussi selon ses dires, car certains arrivent à corrompre les dirigeants des deux univers.
Beaucoup pensent Valmä’ha un peu complotiste et trop franche, mais elle vous dira que c’est vous, qui ne voyez pas ce qu’ils font.

Prodige de sa famille, Virgile, du haut de ses 25 ans, sait comment se montrer plaisant et compatissant sans pour autant réellement en penser quoi que ce soit.
Petit dernier d’une fratrie pure de six séraphins, Virgile a toujours été le favori, celui à qui on a promis un avenir radieux et plus incandescent que tous les autres. Toujours le sourire aux lèvres, Virgile n’a jamais douté de ses pouvoirs et de sa facilité à gouverner.
La famille Malayk est l’une des cinq grandes familles de célestes à gouverner à Antarès, accompagnée des Nören, des Cervantes, des Ouyang et des Lema.

Il y a bien longtemps que le gamin a troqué ses tétines pour des souliers cirés et des costumes serrés. Monsieur Malayk a d’abord laissé son fils travailler avec lui, au Ministère de la magie en tant qu’avocat des plus grands dirigeants. C’est Cressida Alcyone qui a recruté le jeune homme afin qu’il expose son savoir à tous les célestes et d’en faire des jeunes gens meilleurs que la génération précédente, que le blason se redore enfin. Très provoquant, il n’est pas rare de le retrouver dans le bureau de madame Alcyone, à réclamer des changements de règles dans l’établissement et des idées presque aussi farfelues que celles de Valmä’ha.
Il ne va pas sans dire que Cressida, s’en mord parfois les doigts, de l’avoir recruté… Bien que Virgile ait des airs d’ange à qui on accorderait la bonne grâce, il n’en est définitivement rien. Virgile est impitoyable, Virgile est cruel, Virgile fera de votre vie un enfer si vous vous décidez à vous mettre dans ses pattes.
L’horreur se lit sur son visage lorsque les élèves difficiles ne se plient pas à ses exigences, il en devient facilement irritable.

Cal’xas est terrifiant, sûrement le professeur que les élèves craignent le plus. Intransigeant et dur, il n’accepte ni la médiocrité, ni la flemmardise, possède les mots crus et le regard médisant, et ses cours sont réputés être les plus durs, tous cursus confondus.

Une des rares liches à fouler la Terre, Cal’xas est un survivant de la période des procès de Salem, à la fin du XVIIe siècle. Forcé de fuir sa ville natale avec sa famille, il voue depuis une haine des Humains si féroce qu’elle l’a poussé, plus tard, à en devenir une liche.
S’il a longtemps usé de ses pouvoirs pour des causes plus que douteuses, Cal’xas s’est retiré de ses ambitions futiles pour intégrer Colombe au début du XXe siècle, aux côtés de Cressida, qu’il a connu alors qu’il n’était encore qu’un sorcier plein d’ambition et de rancoeur. Il a laissé de côté la nécromancie, art qu’il a pourtant perfectionné durant des siècles, mais n’est pas contre le fait de partager avec ses élèves un petit aperçu de ces pouvoirs, quoique la direction s’y oppose fortement.

Cal’xas et sa mémoire infinie n’oublient rien, et il retient tout de ses élèves, ce qui lui permet un accompagnement personnalisé pour chacun d’entre eux. Ses cours n’ont rien de théorique, et il n'hésite pas à mettre les étudiants à rude épreuve et les forcer dans des positions plus que délicates – parfois même dangereuses, pour ceux qu’il considère comme apte. Ses méthodes sont controversées, mais jamais contestées par ses collègues, puisqu’elles semblent toujours faire leurs preuves au bout du compte.
Il est bien plus strict avec les élèves de son quartier et attend d’eux qu’ils le représentent avec le plus de dignité et de fierté possible.

Aujourd’hui, il s'attèle au déchiffrage des tablettes de Thénos, et invite volontiers les élèves qui seraient intéressés à l’accompagner dans cette tâche ardue et sûrement impossible.

Orella n’est pas une médium, mais elle se plaît à se prétendre meilleure oracle qu’ils ne le sont, et la vérité n’est pas si loin.

Originaire d’un petit village de Grande-Bretagne, Orella ignore tout de son ascendance et ne s’en soucie guère, quoiqu’on considère que c’est un comble, pour celle qui se prétend presque omnisciente, de ne pas connaître ses propres origines et de n’avoir aucune idée de son identité. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle est une chimère Naga, longtemps protégée par le gouvernement en raison du lourd braconnage subi par les Nagas en raison des trésors qu’ils sont capables de dénicher.

Très pieuse, et avec une affinité pour la divination qu’elle n’explique pas, Orella suit avec un respect infini les enseignements antiques d’Athosis. Elle maîtrise un nombre incalculable d’arts divinatoires, et les enseigne tous à ses élèves, mais c’est une experte de la papyromancie. Elle donne vie à ses origamis, qui l’aident souvent pendant ses cours, et qui lui permettent d’illustrer ses propos. Elle cherche toujours de nouveaux moyens de rendre son cours plus vivant et plus attrayant, et ses cours, parfois loufoques, sont très appréciés de ses élèves.
Elle travaille très souvent de pair avec le professeur de Rêves & Merveilles pour mettre en pratique la divination. Les deux cours fonctionnent ainsi parfois en binôme ; les jeunes astrologues s’entraînent sur les rêves des médiums, et les médiums, eux, doivent tenter de deviner quel songe l’astrologue qui lui a été attribué va lui faire vivre.

Elle est également celle qui s’occupe de toutes les cérémonies religieuses à Colombe et organise fréquemment des excursions vers les ruines des anciens Temples.

Bamidele est rigide et discrète, très appliquée dans son travail et beaucoup plus théorique que beaucoup de ses collègues. Dans sa salle de classe, il n’y a pas de place pour les bavardages et l’amusement, et le regard de la Céleste seul suffit à faire taire les plus dissidents.

Elle a longtemps vécu aux côtés des gorgones qui vivent le long du Niger, et a rejoint Nas’wël et Colombe il y a dix ans. Elle ne partage pas beaucoup de choses concernant sa vie, ou même ses intérêts, ni pourquoi elle a choisi l’alchimie plutôt que le droit comme la grande majorité des Célestes, la rendant plus secrète que le pourtant très mystérieux Cal’xas.
Extravagante et tape-à-l’oeil, son apparence détonne et jure d’avec son caractère calme et posé. Elle est la première à défendre les élèves lors des conseils de classe, même ceux qui lui donnent du fil à retordre, quoiqu’elle ne l'admettra jamais auprès de ceux-ci, préférant garder sa façade stricte et sévère.

Très impliquée dans son travail d’enseignante, Bamidele voyage aux quatre coins du globe pendant les vacances afin de perfectionner ses connaissances de l’alchimie, déjà pourtant impressionnantes, et permettre d’offrir à ses élèves un enseignement optimal. Très ouverte d’esprit, elle n’hésite pas à se remettre en question de manière permanente, et il lui arrive très régulièrement de passer une bonne partie de ses cours à débattre avec ses élèves sur des points de cours qui ne font pas l’unanimité et qu’elle est prête à faire évoluer.

Petite Chorsière arpentant les couloirs de Colombe, plus vieille encore que Béatrice & Kitty, Blanche fait partie des premières petites dames à s’être installée au Sillage des chats. Favorite des hamadryades, si vous vous décidez à apprendre le Miaou, Blanche sera absolument partante pour vous enseigner tous les revers de sa langue !

Férue de sortilèges, l’alchimie n’a pas toujours été sa vocation première !
Avant d’être une petite créature aux poils blancs, Blanche était une vieille femme mariée à un paysan du haut Danemark en 1850. Cette dernière a d’ailleurs toujours été honnête avec lui, sa nature de sorcière n'a jamais été un secret et lui n'en a jamais perçu le moindre mal. Contrairement à d’autres sorcières du Sillage, Blanche peut devenir humaine 8 fois encore.
Cependant, après la mort de son mari, Blanche n’a plus retrouvé cette forme bipède et sans poil.
C’était un jour pluvieux lorsque Igor s’en est allé, elle s’en souvient bien et raconte cette tragique histoire toujours de la même manière. Dans sa petite maison de bois, le froid mordant les chevilles, elle a retrouvé les meubles saccagés et son mari agonisant, un poignard dans le cœur. Elle n’a jamais vraiment su pourquoi un évènement pareil est arrivé, elle blâme la cruauté et la jalousie des autres envers ses cultures florissantes.

à l’école, Blanche est connue de tous et surtout, très appréciée ! C’est une véritable petite boule d’énergie qui a voué le reste de sa vie à étudier l’alchimie, pour peut-être un jour trouver le moyen de créer la pierre philosophale, en mémoire à son défunt mari. Il lui arrive très souvent de laisser des petites offrandes à Mires, sous les arbres dans la forêt.

Les Lamia souffrent encore beaucoup de leur réputation de séductrice mortelle et de dévoreuse d’enfants, mais Tifenn n’en a que faire. D’ailleurs, elle se joue souvent de ces rumeurs farfelues – quoique trouvant racines dans des faits bien réels – et ne dément jamais ces dires. Les plus ingénus auront foi en ses paroles, mais les plus malins sauront sûrement comprendre le sarcasme derrière les affirmations de Tifenn.
La vérité, c’est que Tifenn n’a jamais dévoré ni enfants, ni hommes, et a toujours vécu une vie paisible avec sa compagne à Athènes.

Tifenn et son esprit très logique apprécient les mathématiques et les potions pour leur aspect sempiternel, et elle se plaît dans les calculs et les équations. Les potions sont tout un art qu’elle s’efforce de rendre accessible, quoique l’infinité des possibilités rend la tâche souvent ardue.

Si elle ne s’était jamais destinée à l’enseignement, Tifenn avait tout d’abord accepté le poste de remplaçante après le départ à la retraite anticipé du précédent professeur. Elle a fini par être embauchée de manière permanente, quoiqu’elle a longtemps hésité, tiraillée entre son désir de retourner chez elle, en Grèce, et sa passion nouvelle pour l’Académie qu’elle avait intégré.
Bavarde, et peut-être un peu trop familière avec les élèves, Tifenn n’a rien de ce qu’on imagine chez un professeur. Presque une bonne copine, ses cours ressemblent à une vaste expérimentation, durant laquelle explosions et odeurs étranges sont de coutumes. Les évaluations sont rares, puisque Tifenn ne considère pas les notes comme un moyen fiable d’évaluer les élèves, et ses cours sont souvent une pause appréciée des élèves, au milieu de cours beaucoup plus intenses et moins amusants.

Toute jeune enseignante et soucieuse de bien faire, Fern est une fée maîtrisant l’eau et la terre, un exploit qu’on pensait à peine réalisable à un si jeune âge. Un poil timide, elle prend encore ses marques au sein de l’Académie et peine parfois à se trouver une véritable autorité face à des élèves qui sont parfois à peine plus jeunes qu’elle – mais la plupart du temps, les élèves ne se montrent pas assez mauvais pour la pousser dans ses retranchements, et Fern parvient petit à petit à se faire une place à part entière dans le corps enseignant.

Une des protégées de Cal’xas, quoiqu’elle ne soit pas une sorcière, elle s’inspire de lui pour ses cours, bien qu’elle ne parvient pas à se montrer aussi audacieuse dans sa façon d’enseigner.
Héritant de la douceur maternelle qu’on attribue souvent aux fées, Fern est bien plus à l’aise avec les premières années, et plus encore avec les fées, quoiqu’elle s’assure de ne jamais faire de différence. Elle travaille avant tout sur le lien qu’elle tisse avec ses élèves et la confiance qu’elle leur porte, ce qui lui permet de gagner en aisance et en confiance dans ce métier encore trop imposant pour elle.

Encore en plein apprentissage, elle étudie à temps partiel à l’Académie de Sa’thane, où se réunissent les praticiens les plus prometteurs et où l’enseignement est bien plus spécialisé, puisque rares sont les fées maîtrisant plusieurs éléments.

Missandi est un excentrique, du genre qu’on remarque facilement et qui agace autant qu’il fascine. Aventureux et curieux, il a parcouru les quatre coins du globe dans sa jeunesse pour assouvir sa soif de connaissance et un désir toujours plus grandissant de combler l’ennui. Il tire de ses voyages son inspiration pour dessiner les rêves qu’il offre, étant donné qu’il a eu une enfance plus que paisible à Nas’Wël, voire même affreusement barbante selon ses dires. Il ne se destinait pas à l’enseignement, mais ses nombreux voyages et les choses qu’il a apprises l’ont poussé à vouloir partager ce qu’il a vu et découvert.

Etrangement énergique pour un Astrologue, Missandi a la voix qui porte afin de garder l’attention de ses élèves souvent somnolent, le pas énergique – il s’agit plutôt d’une course que d’un véritable pas – et les gestes qui vont dans tous les sens et dessinent toutes sortes de formes aléatoires dans les airs.
Les cours de Missandi sont bien plus énergiques qu’on ne les imagine, et s’éloignent autant que possible de cours théoriques ennuyants. Il n’hésite pas à tester de nouvelles choses et à entraîner avec lui ses élèves dans ses expériences aussi loufoques qu’elles sont enrichissantes.
Ne dormant que très peu, certaines nuits pas du tout, Missandi use et abuse de potions qui le gardent éveillée. Si son plus grand regret est de ne pas pouvoir lui-même profiter des rêves qui le passionnent tant, il se plaît à dessiner sur les murs de son appartement ce qui pourrait apparaître dans ses songes.

Très attachant, quoiqu’incroyablement tête en l’air et soporifique, Nollbert est un vieillard qui refuse de partir en retraite. Solitaire, sans famille depuis des lustres, il vit à l’Académie, dans laquelle il a trouvé le confort. Il se plaît à parcourir les jardins, commenter le travail de la pépiniériste, à visiter la nurserie et prend d’ailleurs beaucoup de son temps libre pour s’occuper des familiers qui viennent de naître.

Un peu farfelu, pour le moins original, Nollbert n’est pas de ceux capables de gérer les élèves les plus récalcitrants, aussi ses cours sont-ils souvent animés, mais pas grâce à son enseignement. Il n’en reste pas moins énergique pour son âge, très passionné par la matière qu’il enseigne, et encourage toujours ses élèves à lire, peu importe ce qu’ils doivent lire.
Une grande partie de ses cours se passent à la bibliothèque, puisqu’il dit ne pas comprendre l’intérêt d’enseigner les cours ailleurs que dans une bibliothèque, ou à l’extérieur, là où il se sent le plus inspiré.

Caricature ambulante d’un vieux sage, Nollbert semble doué dans bien plus de domaines que la littérature et participe activement à l’aide aux devoirs après les cours.

Parfois Marisa se demande si elle est certaine de ne pas avoir un jour volé cette identité qui ne lui semble pas toujours propre, comme une imposture d'une vie qu'elle ne mérite pas.
Peut-être est-ce là, la malédiction de tous les sans visages. Alors Marisa pour oublier, elle travaille, s’acharne. Elle ne s’est pas une fois aventurée à travers les pays exotiques des Humains en dehors d’Antarès. Habitante de Mili’v, petite ville magique étroite dans le sud de Taïwan, Marisa n’a jamais connu sa famille, que ce soit un frère ou un cousin, tous ont arboré une nouvelle identité et ont délaissé les bribes d’une famille qu’elle a longtemps cherché à reconstruire.
C’est alors avec un petit groupuscule de nains qu’elle a appris la forgemagie, l’enchantement des armes et sa maîtrise.

Elle n’a quitté le village que récemment, il y a un an précisément. La spécialité n’était d’ailleurs pas enseignée avant que Marisa ne propose ses services à Cressida Alcyone lors d’une journée portes ouvertes.
Malgré ses allures décontractées et sa facilité à discuter avec les autres, Marisa a beaucoup de mal à s’attacher et reste fébrile lorsqu’il s’agit de se montrer plus amicale que professorale à l’encontre des élèves comme du corps enseignant.

Originaire d’une petite communauté magique cachée au coeur du Mont Tate, au Japon, Chiyo est un être bien moins magique que la grande majorité de ceux qui fréquentent l’Académie. Ses pouvoirs ne sont ni impressionnants, ni révolutionnaires, mais ses connaissances en matière de médecine et son travail acharné lui ont valu d’hériter du poste d’Enseignante en Médecine généralement réservé aux Dryades.

Sérieuse et rigoureuse, et un peu étriquée, elle ne croit pas aux formes alternatives de la médecine, sans pour autant les rejeter totalement. Les plantes ont pour elle des vertus soulageantes, mais pas thérapeutiques,, et elle se bat bec et ongle pour intégrer au sein d’Antarès une médecine qui se rapproche de celle des Humains, chez qui elle a longtemps vécu et étudié.
Si beaucoup rejettent ses propositions de modernité, Chiyo n’en reste pas moins bornée. Chirurgienne à l’Hôpital de Nas’wël, sa réputation n’est plus à faire, et quoiqu’on aime à contester ses méthodes, par principe et par peur de la nouveauté sûrement, on ne peut nier les progrès qu’elle a pu apporter, et les connaissances qu’elle a offerte au corps médical de la ville.

Très impliquée dans la vie de l’Académie, elle sensibilise régulièrement les adolescents aux problèmes de santé auxquels ils sont les plus sensibles et s’assure que la prévention et les premiers soins soient accessibles à tous les élèves.

Issue d’une ancienne famille de banshee connue pour avoir été au côté de Nihahsah Ojo, une reine guerrière du XVIe siècle, la lignée s’est étendue sur des millénaires. Là pour prédire les morts futures de la reine et de ses descendants, elle s’est au fur et à mesure du temps éloignée de la royauté pour s’implanter dans divers pays d’Afrique et être finalement indépendante. Aline est ainsi née dans le sud du Nigéria, aînée d’une fratrie de six filles, elles se sont toutes tournées vers la magie noire, s’intéressant alors pour la plupart d'entre elles au vaudou et au spiritisme.
Aline, elle, a été captivée par la magie de métamorphose, s’entraînant d’abord avec des poupées de chiffons, leur insufflant un semblant de vie.
Les plantes deviennent sa principale préoccupation grâce à Own’da, une vieille sorcière qui lui enseigne avec des vieux grimoires des sorts à base de ces dernières, bientôt, Aline prend sa relève tandis qu’own’da s’éteint doucement.

C’est à l’âge de 34 ans qu’Aline quitte sa famille et son village, ayant enseigné à plusieurs gorgones et sorcières l’art médicinal des plantes et se rend d’abord à Sat’hane, cherchant un travail dans les grandes écoles des métropoles. On lui indique qu'à Nas’Wël, Colombe cherche toujours de nouveaux talents à mettre en œuvre pour que les futurs habitants du monde se diversifient dans leur spécialité.
Plutôt secrète et souvent en retrait des autres professeurs, Aline reste mystérieuse aux yeux de tous, excepté des hamadryades.
Très proches d’elles, Aline apprécie passer du temps à les observer, à décortiquer leurs habitudes et note tout dans un carnet qu’elle fourre dans une des innombrables poches de sa salopette !

Ria a toujours été la plus compréhensive de tous les professeurs. Tendre et maternelle, elle a quitté le Gabon après une relation vouée à l’échec avec un jeune homme du Tchad. Lathei a d’ailleurs donné sa bénédiction à Ria, lui offrant ses pouvoirs après avoir été dépouillée de ses biens et de ses deux enfants, Maria et Silka. Elle ne sait pas où elles sont aujourd’hui et s’active toujours à les rechercher avec l’aide des médiums du Ministère de la magie !
Très souvent, elle retourne d’ailleurs dans son pays natal en Afrique centrale, se rapproche des sorcières et des médiums des villages adjacents afin de savoir si elles arrivent à lire à travers les cartes et les lignes de ses mains, où sont ses précieuses filles.

En ce qui concerne Nas’Wël, on compte peu de gorgones mais Ria fait partie de celles emblématiques de la ville.
Celle-ci y loge dans un petit appartement, accompagné de son nouveau mari, Tomas, un djinn qui a quitté le Moyen-Orient depuis des années déjà et possède une petite librairie pour les enfants. Connue de tous, lorsque Ria ne travaille pas à Colombe, elle aide à la librairie et organise souvent des petites sessions pour les enfants esseulés, elle voit ainsi quelques loups garous, des sans visages et des petites gorgones qui peinent à se faire accepter.
À l’école, Ria aborde sur son visage les sourires éclatants et les rires sans méprise, les cheveux toujours tressés, rarement ornés de ses cobras royaux. Elle n’enseigne pas seulement le sport moderne tel qu’on le connaît, mais aussi l’éveil pour les petits familiers, comme les premiers vols ou les premières transformations.

Tributaires du Sillage des Chats, Béatrice & Kitty font désormais partie intégrante de la vie à Colombe ! Autrefois, ces deux petites chattes étaient de brillantes sorcières ayant vécues dans les années 1900 dans le sud de la France, tout proche de l’Espagne. Béatrice était une grande alchimiste, dégourdie et avenante, elle n’a jamais refusé de tendre la main à ceux dans le besoin.
Kitty, elle, adorait la magie de l’illusion mais travaillait comme petite coiffeuse dans un salon à côté de l’église catholique. Cette petite dernière n’a que rarement usé de sa magie si ce n’est pour sa propre personne, par peur de se faire attraper.
Lors d’une rencontre fortuite, Béatrice & Kitty se sont entichées et ont formé toutes deux un duo exceptionnel vers 1930. Connues de tous les enfants des villages environnants, ils aimaient se rendre aux spectacles surprises du soir, là où les feux de camp s’élevaient jusque dans les étoiles et où les ombres ne faisaient plus peur, mais se mêlaient aux rires des gamins qui oubliaient la misère dans laquelle ils vivaient.

Pourtant les choses s’emmêlent et suite à un malentendu avec le prêtre du village, les rumeurs se sont répandues comme de la poudre à travers les villes et bien vite, les pauvres petites âmes n’ont eu de choix que de troquer à maintes reprises la chair pour la fourrure. Béatrice a été la première à ne plus pouvoir retrouver forme humaine, Kitty a suivi rapidement même si pour elle, l’adaptation a été plus difficile que pour sa compère. Habituée à tresser ses jolies mèches blondes et à y attacher des rubans, elle a dû se délester de ses passions pour suivre Béatrice à travers le pays.
Les chorsières ont par la suite suivi un cortège d’autres créatures magiques se rendant à Nas’Wël, certifiant qu’un village pour elles les attendait.

C’est ainsi, depuis plus d’une cinquantaine d’années que les deux petites chattes s’occupent de la Nurserie de familiers. Les œufs incubent là-bas, les élèves ont le droit de venir voir les petits nouveaux afin de découvrir si leur compagnon de vie est déjà là ou non. Les bébés possèdent tous un petit chaperon avec des oreilles cousues sur le sommet du crâne qu’ils gardent jusqu’à ne plus pouvoir rentrer dedans ! Kitty a lancé un sortilège sur ces derniers, permettant de les aider à réguler leur température en dehors de la Nurserie ou de Colombe.
Contrairement à certains professeurs, Béatrice & Kitty ne vivent pas directement à l’école. Lorsque la nuit tombe, Inda, Moon et Yoon prennent le relai tandis qu’elles rentrent au Sillage.

Hamadryade aussi tendre qu’elle est consciencieuse, Willow parcourt le campus comme une ombre qu’on remarque à peine, malgré le large noisetier qui l’accompagne toujours. Les interrogations sont nombreuses quant à la magie qui lui permet de se déplacer avec son arbre, mais la jeune femme est incapable d’y répondre, elle-même dans le flou concernant la magie qu’a utilisé Cal’xas pour permettre à cet arbre de la suivre.

Willow ne saurait dire quand son noisetier est né. Les souvenirs qu’elle a de l’Académie permettent d’estimer qu’il a été planté il y a environ trente ans.
Depuis très jeune, elle s’occupe des jardins de l’Académie, et a repris le flambeau lorsque l’arbre de la dernière pépiniériste a été abattu. Par mesure de précaution, Cal’Xas et Cressida ont donc travaillé sur un charme lui permettant de garder son arbre auprès d’elle, afin d’en assurer la survie.

Chaleureuse et avenante, elle accueille avec une joie non dissimulée les élèves qui se portent volontaire pour prendre soin de la nature florissante de l’Académie. Elle intervient parfois en cours de botanique, quoiqu’elle est bien trop maladroite lorsqu’elle interagit avec autre chose que les plantes dont elle prend soin.

Du haut de ses deux mètres et de ses presque de 200 kg’, Inda ne passe jamais inaperçue. Toujours vêtue de son tablier fariné et de son chignon en obsidienne, elle s’occupe de la cuisine et gère la Nurserie à la nuit tombée.

Toute faite de roche, elle n’a ni besoin de sommeil ni de nourriture pour survivre, les minéraux lui suffisent et quelques bains de sel pour éroder les coins émaillés de sa carcasse lui donnent un aspect poli et complètement neuf.
Création de Béatrice, elle est à son service depuis une vingtaine d’années maintenant.
Comme d’autres entités au départ dépourvues d’émotions, Inda a fini par apprendre les divers émois qui soulèvent le cœur et remuent les entrailles.
C’est à force de voir les familiers se frotter à ses jambes et les élèves se serrer contre elle qu’Inda a ressenti la solitude perfide s'immiscer à travers les linéaments de sa pierre. Béatrice a alors créé deux petits golems pour l’accompagner partout où elle va. Semblables à des enfants et se comportant tout comme, il s’agit de Moon et Yoon. Ils ont vu le jour il y a seulement un an et grandissent très lentement, Béatrice lui a alors promis qu’ils resteraient longtemps encore avec elle.
Ces derniers sont d’ailleurs toujours agréables, polis et câlins. Les plus petits s’autorisent souvent à venir geindre entre les jambes des élèves pour avoir des tendresses sur le front…