Chtoniens
les déités impies
Les Dieux chtoniens font partie des dernières divinités à fouler la Terre. Puissants mais méprisés, tous des parias, ils cohabitent avec les Magiques qui craignent leur courroux. ne peuvent rien faire contre ces êtres qui ont réussi à chasser les Anciens du monde physique.
Il n’est pas rare pour les chtoniens d’apparaître aux Magiques et de vivre parmi eux comme le faisaient les Anciens auparavant, bien qu’ils n'aient pas le luxe d’attirer la sympathie du peuple d’Antarès. Leurs motivations actuelles sont inconnues ; ils peuvent se montrer aussi cléments et généreux que barbares et cruels.
Ils ont tous des origines variées et sont considérés comme des anomalies de la nature, des mutations inattendues, des êtres qui ont accédé à un pouvoir encore jamais égalé. Leur intérêt semble s’être tourné vers Nas’wël depuis quelque temps, comme s’ils avaient senti les événements à venir.

InRP, les Chtoniens sont les PNJ avec lesquels vous interagissez le plus.
Mires
Le Mirage scintillant
Attributs
Aucun
Taille
1.60 cm
Intérêts
? ? ?
Désintérêts
? ? ?
Souvent confondue avec Pers & Than, Mires n'a pas de provenance propre.
Comme un mirage qui se présente à qui elle veut, Mires contre le destin et la mort, se joue d'eux et soulagent les âmes esseulées qui ne veulent pas se fier à la Tisserande.

Mires apparaît toujours sous les mêmes traits dans les esprits, comme un souvenir d'été, elle ne se présente qu'à l'entourage des défunts.
Ils racontent tous la même chose, le même sentiment de nostalgie et l'étrange sensation d'un pincement au cœur mais aussi des mots, des mots doux pour éteindre les feux de la colère ou de la peine.
Plusieurs Magiques et Humains ont tenté d'ébaucher le visage de cette femme, mais nul homme n'a su crayonner plus que des cheveux flamboyants comme le soleil.

La vérité concernant Mires, c'est qu'on ne sait rien si ce n'est les murmures qu'on se souffle au creux de l'oreille, une affabulation que les plus désespérés se racontent lorsque les années deviennent bien trop insupportables, que le destin se fait trop long pour arriver.
Mires divague et danse, explore les sentiers sinueux des futurs sans se faire remarquer et en brise certains, délivre les malheureux de ces rouages qu'elle juge imparfaits.
Tendrement, Mires mène les Éreintés, ceux trop épuisés par la vie jusqu'au cimetières des Anciens, là où se sont endormis déjà leur pairs. Beaucoup ont essayé de retrouver les traces des disparus jusqu'à ce cimetière mais aucun n'a réussi à dénicher quoi que ce soit.
Orphine
Déesse des Vents et des Mers
Attributs
l’albatros, la grenade, le coquillage
Taille
1.81 m.
Intérêts
? ? ?
Désintérêts
? ? ?
Orphine est la première déesse indépendante des Anciens à voir le jour. Son origine est inconnue, et elle se plaît à raconter toutes sortes d’histoires concernant sa naissance. La plus probable, cependant, est qu’il s’agirait d’une espèce marine aujourd’hui éteinte et qui aurait muté au point de développer des capacités magiques inouïes. N’est pas divinité qui le veut, et ça, Orphine l’a bien compris. Quoique plutôt discrète, et à l’apparence douce et ingénue, elle possède une puissance qui effrayait les Anciens fut un temps. Manipulatrice hors pair, elle était parvenue, avant la guerre du Serpentaire, à obtenir de certains indigènes des îles des Caraïbes une dévotion certaine, quoique secondaire à celle offerte aux Anciens. On la considère souvent comme étant une des sources du conflit entre Anciens et Chtoniens, et maintenant qu’ils ne sont plus là, Orphine est légèrement plus active auprès des Magiques, dans l’espoir vain, sûrement, de gagner une confiance et une adoration qu’elle n’a plus eu depuis des millénaires.

Orphine possède la capacité de contrôler les mers et les océans à sa guise, et une bonne partie de la faune qui l’habite. Elle peut faire s’élever les vagues et créer des tsunamis destructeurs et des tempêtes ravageuses, mais se garde bien de le faire.
Elle demeure aujourd’hui dans la Mer des Caraïbes, non loin de la colonie principale des Sirènes avec lesquelles elle ne s’entend pas toujours, voire jamais. Peu de sirènes osent se rendre dans son territoire, situé au plus profond de la mer, et de la même façon, Orphine ne se rend que rarement dans l’Atlantique.
Certaines rumeurs racontent qu’elle offre des bénédictions à tout être proche de l’eau. Les fées de l’eau et les sirènes sont celles qui reçoivent le plus souvent ses visites.
Cilene
Déesse de la Gloire et de l'Infamie
Attributs
la vipère, la belladone, la dague
Taille
1.71 m.
Intérêts
? ? ?
Désintérêts
? ? ?
Cilene a été une liche, un jour, il y a longtemps. Avant ça, il y a encore plus longtemps, elle a été une sorcière, avide et puissante. Encore avant, à une époque si lointaine qu’elle pourrait presque l’oublier, il s’agissait d’une des protégés de Thénos, une des premières élèves de l’Académie Colombe, curieuse et ambitieuse. A une époque où les Anciens étaient généreux concernant le savoir qu’ils partageaient, Cilene a pu avoir accès à des connaissances et à un pouvoir phénoménal. Les raisons qui l’ont poussé à se détourner petit à petit des Anciens, alors même qu’elle était très proche de son créateur, sont inconnues. On imagine aisément que la soif de pouvoir a surpassé la foi qu’elle leur portait et l’a poussée à s’exiler et renier son héritage pour créer sa propre histoire.
Elle pratique surtout la nécromancie, une magie que seules les liches – ou aspirants liches – osent pratiquer. Elle a été une des actrices principales de la guerre du Serpentaire, et c’est au cours de la bataille qui l’opposa, elle et son armée venue de l’au-delà, aux Protecteurs qu’elle décima une partie des Valkyries et certains de leurs Dragons. Elle a depuis hérité du surnom de Déicide et d’un mépris quasi unanime de la part de la population magique, mépris qui n’a fait que nourrir son égo, son ambition et son pouvoir.

Bien qu’elle possède une cachette au Tibet, Cilene est une nomade, et il n’est pas anormal de la croiser un peu n’importe où, tant qu’il n’y a pas d’humains à proximité. Les autorités d’Antarès la recherchent fréquemment, en raison des nombreux délits qu’elle commet, par pur désir de provocation, mais que peut-on vraiment contre une divinité?
Asan
Dieu de la Vanité et des Hiboux
Attributs
Le hibou, le narcisse, la couronne
Taille
1.55 m.
Intérêts
? ? ?
Désintérêts
? ? ?
Né à l’aube des premiers Hommes, Asan n’a pu accepter cette condition à l’époque. Destiné à mourir dès que la maladie ronge sa chair, à pourrir au fond de la terre, il s’est pourtant réveillé à chaque dernier souffle, le cœur prêt à vaincre. Semblable aux Humains qu’il abhorre, il est le seul Dieu dont la mort ne peut être la fin.

S'immisçant entre les silhouettes sveltes des Humains perdus, Asan s’est vu attribuer un culte dans tout le Moyen-Orient, notamment dans les pays arabes.
Capable de forger l’or et de changer le cours du temps, il n’a jamais hésité à rejouer des instants afin de se hisser sur les trônes. Longtemps, il a été considéré comme le tyran de toutes les Vanités, quoique éphémère.
Son culte n’a jamais baissé et s’est étendu sur toutes les contrées où les Humains et les Magiques et leur désir d’être des Dieux, ont juré et sollicité Asan afin d’obtenir du pouvoir. En échange de sa bénédiction et de la faculté à parer leur propre mort, Asan demande la chose la plus précieuse à ses fidèles, quelque chose de physique car l’imaginaire ne l’intéresse pas. Bien souvent il s’agit d’un enfant, d’une femme, d’un père ou d’une mère, dérobe le temps qu’il leur reste afin d’allonger le sien, pour ne pas mourir trop vite.
Faux-bienfaiteur, Asan n’a jamais apprécié que ses adeptes se pensent capables de le défier, il n’a jamais hésité à rompre ses contrats et à décimer des peuples entiers.

Certain qu’il finirait par se hisser au même titre que Mère Chaos, il n’a jamais douté de ses capacités à écraser ses adversaires.
Tant Asan a été prier et implorer, il n’a jamais quitté terre ferme et s’est installé à Téhéran en Iran où la communauté magique est l’une des plus vastes.
Il renaît perpétuellement et son règne ne semble jamais s’éteindre.
Le plus jeune de ses frères et sœurs, il est aussi le plus proche de Cilene à qui il n’hésite pas à demander conseil lorsqu’ils se croisent et, est celui qui a scindé le poitrail de Salomon le ravageur en deux.
Mal-ba
Déesse de la Pestilence
Attributs
Le moustique, la stramoine, la faux
Taille
? ? ?
Intérêts
? ? ?
Désintérêts
? ? ?
Née dans les entrailles des morts, Mal-ba inspire dégoût et terreur lorsqu’on l'aperçoit.
Au fil des âges, rongée par toutes les maladies terrestres, son corps s’est émacié, ses membres atrophiés et son visage ne possède plus le moindre morceau de chair.
Il semble que cette dernière geint en permanence à cause de la douleur et une odeur épouvantable se dégage de sa carcasse en décomposition.

Les contes narrent bien des choses à son sujet, des rumeurs et des fables que seuls les premiers Célestes seraient capables d’affirmer. Elle était l’une d’eux au commencement, des ailes magnifiques, d’un blanc si pur que Pava’don avait demandé à se faire une couronne de ses plumes, elle possédait même des connaissances intarissables et une gentillesse sans faille.
Personne ne sait comment ni pourquoi, si ce n’est vrai ou si ce ne sont que des mensonges mais ses plumes seraient devenues noires un jour de Solstice, son corps aurait commencé à fondre, la peau dégringolant de ses joues et ses yeux révulsés.

Incapable de communiquer sans pleurer et grogner, Mal-ba transmet ses pensées et ce n’est jamais de bonne augure d’en recevoir. Il y a bien longtemps que la Déesse a cessé d’être généreuse et qu’elle ne laisse sur son passage que de la souffrance.
Une odeur nauséabonde, des pleurs et une atmosphère pesante signifient bien souvent sa présence… Affreusement active ces dernières siècles, sa faux inflige maladies et maléfices, mieux vaut l’éviter à tout prix si vous ne voulez pas finir en grigris lui offrant fortune.
Kurah
Déesse de la Repentance
Attributs
Le lion , la couronne du Christ, le calice.
Taille
? ? ?
Intérêts
? ? ?
Désintérêts
? ? ?
Ce n’est qu’à l’ère où les Hommes ont cru bon de sacrifier les femmes coupables d’offense envers Dieu que Kurah est née.
Semblable à un météore, Kurah a transcendé l’espace et le temps avant de s’écraser au fond de la Mer Tyrrhénienne. Le choc fut tel que les côtes italiennes, la Sicile et la Sardaigne se sont retrouvées avalées par les vagues.
On a longtemps cru qu’Orphine avait été coupable mais lorsque la mer s’est écartée en deux afin que Kurah puisse s’en échapper, cette dernière à été lavée de tout soupçon.

Kurah dont les larmes sont le sang des pécheurs qu’elle exécute à l’aide de son estramaçon, a longtemps sauvé les sorcières de ses affabulations.
Les prières partagées avec celle de Thénos, Kurah ne l’a jamais digérée. Elle désirait que ses enfants soient sien, par tous les moyens.
Alors la Déesse a créé sa propre chapelle à sa gloire, pour que les délaissés viennent y chercher la bienveillance, prête à absoudre des péchés ses partisans.
Durant la guerre du Serpentaire, Kurah a étreint les marginaux et leur a donné de ses larmes afin que rien ne puisse les atteindre. Ils ont dévoré jusqu’aux os des valkyries, ont arraché des cœurs afin de les offrir à leur prêtresse.

Marginalisée depuis par les Magiques, adulée par les inadaptés, Kurah s’est trouvée une place de choix dans les petites chapelles sombres des bois obscurs, à scander les messes noires.
Hidemi & Katsuhiko
Gardiens du Purgatoire
Attributs
? ? ?
Taille
1.54 m. et 1.84 cm.
Intérêts
? ? ?
Désintérêts
? ? ?
Katsuhiko et Hidemi, sa cadette, font partie des dernières divinités à voir le jour, avec une naissance qui remonte à juste avant la guerre du Serpentaire.
On ignore aujourd’hui à quoi ressemblait leur vie puisqu’ils n’apparaissent sur aucun registre de l’époque : on suppose ainsi qu’ils n’ont pas fréquenté l’Académie Colombe. Ce qu’on sait, en revanche, c’est qu’ils sont décédés jeunes, vraisemblablement en même temps, et qu’ils ont fait partie de l’Armée des Morts de Cilene. On devine également que, de leur vivant, ils devaient être des sorciers prometteurs, puisqu’ils font partie des rares cas de Ressuscités à rester en vie de manière permanente. En effet, si les nécromanciens ne font appel aux morts que de manière temporaire, Katsuhiko et Hidemi, eux, n’ont jamais rejoint l’au-delà et demeurent avec Cilene.
Peu connus et souvent confondus avec Pers et Than, en raison de leur présence étouffante autour des mourants, ils ne sont pourtant que les gardiens du Purgatoire de Cilene, lieu où elle bannit les âmes qu’elle vole à la Mort et dont elle se nourrit.

Leurs pouvoirs sont psychiques, et leur permettent de rendre fou les proies qu’ils choisissent. Ils s'immiscent dans la psyché de la proie, apparaissent sous forme d’hallucination, qu’elle soit auditive ou visuelle, et leur présence est si oppressante que leurs cibles, bien souvent, finissent par se donner la mort. Ils guident ensuite les âmes jusqu’au Purgatoire et les entretiennent jusqu’à ce que Cileneen absorbent les pouvoirs et la vitalité.
Très discrets, et n’apparaissant que rarement de manière totalement physique, beaucoup pensent qu’ils ne sont qu’un mythe, un délire fatal vécu par ceux qui sont poursuivis par Than.
The-zã
Déesse de la Guerre
Attributs
le sphynx, la datte et le Pschent
Taille
2.25 m.
Intérêts
? ? ?
Désintérêts
? ? ?
Enfant de Semis, elle l’a été il y a bien longtemps. Par la suite, elle est devenue fille de Borgha puis de Lathei. Réincarnée un nombre intarissable de fois, The-zã ne se souvient pas de ses vies antérieures si ce n’est que par les tablettes sacrées enterrées avec un ancien roi d’Égypte.
Mélange méphistophélique d’une chimère, si le haut de son buste paraît tout à fait humain, le reste de son corps est celui d’un immense tigre noire.

Lors de sa première vie, qu’elle considère comme unique, comme seule ayant vraiment compté, The-zã est née au centre de Per Bastet, à l’ère des pharaons. Petite chatte à la fourrure sombre, elle était ainsi la petite favorite du roi Ménès avec qui elle semblait régner. Durant toute sa dynastie, The-zã a ainsi assisté à la fortification des villes voisines ainsi qu’à la grande prospérité de tout le pays. C’est de cette façon que la petite chatte a rêvé de desseins dépassant l’entendement des mortels. Des rêves de gloire encore inégalés à travers ses petites pattes maigres et son pelage soyeux, The-zã ne pouvait seulement que rêver. C’est à sa mort que la petite chatte a brisé le tombeau dans une explosion solaire, si éblouissante, qu’on a longtemps cru que le soleil était en train de tomber.
C’est de cette manière que The-zã est devenue une chimère et a hérité de pouvoirs effrayants -notamment du contrôle de la météo mais pas que, une force herculéenne lui a été offerte par Ménès, selon ses dires ainsi qu’une immunité totale à la magie élémentaire.

C’est en lui qu’elle a longtemps cru jusqu’à qu’il s’éteigne. Agressive et endeuillée, The-zã est devenue gardienne de son temple pendant des millénaires de son propre chef, empêchant quiconque de pénétrer la pyramide avant de se faire chasser par les hiéracosphinx , envoyés par les Momies et les Naddahas du Nil.
Pour punir la traîtrise des Magiques qui ne voulaient plus de sa protection, la chimère a détruit une grande partie du haut de l’Égypte et a pendant longtemps asséché les fleuves parcourant tout le continent.

N’ayant jamais rencontré ses frères et sœurs, c’est lors de la Guerre du Serpentaire que The-zã a d’abord connu Mal-ba puis le reste de sa fratrie et a déferlé sa colère contre les Anciens. Férocement active dans les contrées reculées d’Afrique, elle n’a toujours pas pardonné à ses adeptes de s’être retournée contre elle.