Les Dieux Mineurs sont nés des Anciens et sont là afin de les aider à prendre soin de la Terre et de ses enfants. Ils sont ainsi d'une grande aide pour les êtres Magiques et ont été sources de divers mythes chez les Hommes.

Nombreux sont les cultes leur étant voués, les Divinités mineures parcourent ainsi les contrés d'Antarès, que ce soit de façon régulière ou non, elles apparaissent souvent auprès des races et des lieux dont elles se sentent le plus proche.
Comme les Chtoniens, il semble que Nas'Wël les attire récemment, pour une raison qui échappe à tous.

Note: inRP, les Avatars n'apparaissent que pendant la saison qui leur est associé.

Résidant à même le soleil, Saule se nourrit de sa chaleur abrupte et de ses rayons afin d’accroître son pouvoir et de remplir ses deux cœurs ardents. L’un lui offre une vie éternelle tandis que l’autre intensifie la force de sa magie.
Aujourd’hui il ne lui en reste qu’un seul, le second ayant été dévoré par Pava’Don et il ne possède définitivement plus la même puissance qu’à l’aube de son apogée.

Lorsque les étoiles ont implosé et que Mère Chaos est née, Saule et Pava’Don ont vu le jour peu après, afin d’établir les cycles du jour et de la nuit.
Oiseau enflammé dont la mort dans les flammes signifie la renaissance, Saule n’a jamais connu le silence des adeptes. Dans toutes les cultures, sa présence a été céleste, importante et encensée. Représenté de toutes les manières possibles, le Dieu oiseau a aidé à faire fleurir les cultures et sauver les terres mortes.

Croyant à une paix éternelle, Saule n’a jamais douté des intentions de Pava’Don et de ses fidèles. Le ciel s’est vu couvert de noir, les étoiles ont brillé et le soleil s’est éteint. Pensant que cette dernière finirait par se ressaisir, Saule n’a pas tout de suite réagi, virevoltant dans les cieux et apportant lumière à ceux qui en avaient besoin.
Seulement, après des semaines macabres à voir les cultures flétrir et les habitants sombrer dans le désarroi, Saule s’est décidé à rejoindre sa sœur sur terre et à ternir sa beauté afin qu’elle ne puisse plus se montrer ici. Après ce tragique combat acharné, Saule a perdu un cœur et la majorité de ses pouvoirs mystiques.
C’est de cette manière qu’après l’intervention de Mère Chaos pour empêcher toute guerre entre les déités, Pava’Don a été bannie sur la lune et Saule prend en charge le lever du jour et de la nuit.

Il a cessé de se montrer depuis et ne fait son apparition qu’à ceux qu’il considère comme des enfants du Soleil, nés lorsque le zénith est au plus haut.

Vénérée il y a longtemps par Humains et Magiques, Pava’Don n’a pas toujours été la créature monstrueuse que l’on découvre dans les contes.
Créée en même temps que Saule par Mère Chaos à l’ébauche de l’univers, ces deux étaient complémentaires et vivaient en harmonie auprès des étoiles, se rendant sur Terre alors pour fêter les Solstices, les Éclipses ainsi que les Équinoxes.

Prisée par sa beauté, Pava’Don a toujours eu des adeptes, en raison de son charme, ses saintes paroles ou de son enseignement cosmique, la Déesse a su se bâtir une communauté parmi ses adelphes.
Contrairement à Saule et ses adorateurs, les siens étaient des individus dont la réputation avait été salie, des Magiques face à un soleil qui n’avait rien à leur offrir. Alors, par bonté pour ceux qu’elle aime, Pava’Don a caché le soleil avec son astre afin que les siens puissent s’épanouir sans se soucier de la lumière ardente.
C’est de cette manière que les éclipses ont vu le jour et qu’aujourd’hui encore, elles semblent se produire.

Évidemment, Saule n’a pas supporté cet affront alors que depuis des millénaires, tous deux cohabitent dans la paix et l’union. Le dieu a ainsi rejoint sa sœur sur terre pour lui voler sa joliesse, lui faire perdre l’éclat qui l’avait propulsée dans des dogmes de beauté que tous voulaient atteindre.
Enragée et désormais affreuse, Pava’Don a arraché la poche où se trouve le cœur secondaire de Saule qu’elle a avalé et a troqué son humanité pour les traits bestiaux d’un monstre assoiffé de sang.Par peur qu’une guerre éclate entre eux, Mère Chaos a enchaîné Pava’Don sur son trône, à même la lune, là où personne ne peut la voir. Personne ne semble savoir ce que le second organe vital offre à la Déesse de la lune si ce n’est animosité et effroi.
Depuis, Pava’Don attend le jour où quelqu’un brisera ses chaînes afin d’avaler le soleil et d’anéantir tout espoir qu'ont les descendants de la Primordiale.

L’un est bon, l’autre impitoyable, mais les deux sont appliqués dans leur travail. Envoyés d'Athosis, ils sont chargés du passage de l’âme vers l'au-delà lorsqu’un fil de vie est coupé; pour les mourants acceptant leur sort, Pers offrira une fin rapide, douce, et on raconte même qu’il accorde que les proches déjà décédés participent au passage de l’âme du défunt. En revanche, un mourant qui n’accepterait pas le jugement d’Athosis se verra chasser inlassablement par l’inépuisable Than jusqu’à ce qu’il implore pardon d’avoir jamais essayé de tromper le destin et la mort.

Note : inRP, Runa est la seule Valkyrie à apparaître en tant que PNJ.
Sur les vingt-quatre Valkyries, dix sont aujourd'hui mortes, dont quatre Cavalières. Elles ne sont donc qu'au nombre de quatorze aujourd'hui.

Filles de Borgha, les Valkyries sont les rares divinités à demeurer de manière permanente - et totalement physique - sur Terre.
Elles agissaient autrefois comme la garde rapprochée du Guerrier, menaient l'armée des morts, composée des âmes des plus valeureux guerriers tombés au combat, et douze d'entre elles (qu'on appelait les Cavalières), les guerrières les plus aguerries, chevauchaient les Protecteurs du Zodiaque; depuis la disparition des Anciens, elles ont été affectées par Borgha à la sécurité d'Antarès et agissent en qualité de cheffes de guerre lors des situations critiques.
Les Protecteurs encore vivants ont été endormis, et depuis, elles chevauchent les pégases, chevaux ailés qui les accompagnent depuis leur naissance, et qui meurent avec leur cavalière si elle venait à tomber.

Redoutables guerrières, gardiennes impitoyables de la capitale, elles ont la possibilité de tirer des pouvoirs supplémentaires du soleil ou de la lune (douze d'entre elles pour chaque astre), accordant à leurs armes la possibilité de devenir incandescentes ou aveuglantes, par exemple, entre autres capacités. Elles possèdent une force accrue, et des compétences au combat rarement égalées. Elles peuvent également voir l'avenir des individus, compétence qui leur servait autrefois à repérer les meilleurs guerriers, mais qui ne leur sert plus vraiment aujourd'hui et qu'elles n'utilisent que très peu.
Si du temps des Anciens les Valkyries restaient parmi les divinités, elles se sont peu à peu mélangées à la population magique, et si elles gardent leur fierté et leur supériorité de divinité, elles ont adoptés les us et coutumes de la population terrienne.

Cavalières

Hedwige, la Belliqueuse
Monture : Yyve’sh

Holda, la Bienveillante
Monture: Gamoné

Frida, l'Egide
Monture: Zoh’va

Mathilda, la Vigoureuse ✝
Monture: Ai'kko

Signi, la Victorieuse
Monture: Naos

Runa, la Cuirassée
Monture: Salomon

Yrsa, la Sauvage ✝
Monture: Fau've

Kaira, la Pure
Monture: Tao

Sunniva, l'Etincelante ✝
Monture: Irin

Ingeborg, la Forteresse
Monture: Auror

Elma, la Courageuse
Monture: Bun’lhin

Ulfhild, la Précieuse ✝
Monture: Da’wo

Attentif et prévenant, Vesnät représente le Printemps en compagnie de ses trois biches, Naya, Ostara et Euterpe. Chacune d’elles incarnent un aspect de cette saison, le renouveau, la fécondité ainsi que la clémence. Au côté de Vesnät depuis que le soleil se couche et que la lune se lève, l’avatar printanier et ses biches célèbrent ainsi l’avènement de la saison, permettant à la faune et la flore une sainte renaissance et des auspices favorables.

Malgré son apparence fragile et sa douceur paternelle, il n’a jamais hésité à user de son accordéon afin d'envoûter et d'éliminer ceux qui venaient rompre ses coutumes et blesser ses adeptes.
On l’a longtemps accusé d’anthropophagie, car incapable d’aimer, il aurait cherché un moyen de saisir toutes les subtilités humaines jusque l’amour, en ingurgitant les cœurs et mains de ses victimes, représentant étroitement l’intimité.

Un rituel est très important durant ces mois vernaux, il se déroule en Mai dans la grande forêt de Brocéliande à Alfons, non loin de la Pologne. Impossible pour les Humains de s’y rendre, même pour les magiques, la tâche n’est pas des plus aisées. On y retrouve les mêmes anciennes familles, les mêmes silhouettes et le bouche à oreille semble l’unique raison grâce à laquelle vous pourrez vous y rendre.
Néanmoins, les Humains semblent toujours célébrer les Fêtes de Mai même si Vesnät a simplement cessé d’apparaître chez eux.

Durant cette grande fête qui s’étend sur deux semaines, entre le 27 avril et le 12 mai, des tas de festivités ont lieu ! De nombreux rites se déroulent ainsi que des grands festins !
Il n'est pas rare de le voir se trémousser en compagnie des autres femmes autour du mât de Mai, censé apporter vigueur et fertilité. Cela offre à ces dernières la possibilité de trouver un compagnon afin de fonder une famille. Vesnät ne repart jamais avant que le feu de joie ne flambe et que la Reine de Mai soit élue lors d’une danse effrénée autour de l’arbre de Mai, sous un soleil de plomb. Vesnät remet lui-même la couronne et l’habit de fleurs à la nouvelle Reine.

Néanmoins, participer à cette fête suscite controverse et méfiance, les autorités n’ont osé se pencher sur les cas de disparitions recensés en raison de la déité et de ses biches qui veillent au grain… En réalité, adorer Vesnät ou le prier n’est pas bien vu non plus, mieux vaut se faire discret si vous venez à l’aduler… Et faites bien attention à ce que Vesnät a à vous proposer.

Sûrement la plus extravertie des Avatars, Cora est une boule d’énergie qu’il est dur de contrôler, acharnée et assidue dans son travail. Un poil maladroite, mais soucieuse de bien faire, elle prend très à cœur son rôle d’Avatar, peut-être un peu trop sérieusement, même, puisqu’elle est loin des fioritures et de l’excès de son frère.
Très présente auprès de Saule, elle lui demande de nombreux conseils depuis que les Anciens ne sont plus, et dont elle prend soin depuis le conflit d’avec sa sœur.
Aspirant à une sagesse et une bonté digne de son aîné du Soleil, Cora se veut la gardienne de la paix et fait de son passage annuel sur Terre une manière d’apporter aux Magiques guérison et repos. Ainsi, ses passages dans les hôpitaux sont fréquents, et Cora est réputée apporter aux mourants une fin de vie douce et paisible.
Elle fête, à la fin de l’été, juste avant de laisser la place à Hydre, les âmes qui auront quitté la Terre durant son passage par un lâcher de lanternes, une pour chaque personne qu’elle aura accompagné jusqu’à ce que Pers ne prenne le relais.

Elle prépare avec attention la terre au passage drastique de l’été à l’automne et, de ce fait, travaille main dans la main avec les dryades tout au long de la saison. Elle participe activement aux dernières récoltes de blé, et le pain qu’elle prépare avec les dryades est traditionnellement distribué dans les hôpitaux.

La plus timide de ses sœurs, Hydre compose avec Fjoll afin de préparer les terres à l'avènement du froid et repeint les paysages des couleurs tangerines et fauves.
Il est rare de croiser Hydre seule, elle n'aime guère se promener sans animaux à ses côtés -et si Ves'nät possèdent trois biches, c'est toute une ribambelle de petites bêtes qui semblent sensibles à la déité de l'automne... Conciliante et très respectueuse de Mère Chaos, c'est souvent qu'elle se rend alors dans les temples dédiées à cette dernière, désormais abandonnées.
Semblable à une fée, Hydre a souvent été confondu parmi elles et c'est sans retenue qu'elle se mêle aux enfants de Phys, apprenant un peu plus sur des cultures dont elle n'a nulles connaissances.

Sa harpe a longtemps été convoitée par des braconniers magiques, en raison de ses vertus occultes et mystiques, il semble que l'instrument puisse non seulement dérober le libre-arbitre de n'importe qui mais d'en arracher les pouvoirs afin d'en faire les siens.
Puissante mais fragile, Hydre n'a jamais usé de sa harpe pour faire le mal autour d'elle. Elle a toujours préféré fermer les yeux sur les violences du monde et s'en éloigne le plus possible.

Fjoll est froide, impitoyable et cruelle. Si elle n’est pas mauvaise et gratuitement méchante, elle n’hésite pas à punir ceux qu’elle considère indigne et a longtemps terrorisée les montagnes européennes, dans lesquelles elle est la plus active.
Souvent en désaccord avec les autres Avatars, qu’elle trouve trop clément, Fjoll est une solitaire, agit en solitaire et décide en solitaire, quoiqu’elle demeure toujours inconditionnellement obéissante envers les Anciens.

Métamorphe, elle peut éclater en milliers de papillons d’un blanc pur et se déplace souvent ainsi, lui permettant de parcourir la Terre en un clin d’œil. Elle apparaît sous diverses formes, et est réputée avoir trompé bien souvent ceux qu’elle cherchait à punir en prenant l’apparence d’une vieille femme ou celle d’une enfant. Autrefois, lorsqu’Humains et Magiques vivaient en harmonie, on célébrait la venue de Fjoll par un festin modeste, du pain, de l’eau et du gruau, rien de plus. On raconte qu’elle parcourait les villages montagnards et s’infiltraient dans les foyers, sous des apparence diverses et variées, afin de s’assurer que tous respectaient le rite ; au petit matin, ceux qui n’avaient pas respecté la tradition étaient retrouvés le ventre fendu par sa faux et le corps givré. En revanche, elle assurait à ceux qui respectaient pieusement le rite des récoltes fructueuses et un bétail sain lors du prochain printemps, et promettait de glisser un mot à son frère afin d’assurer que la promesse soit tenue.
Si Fjoll n’a jamais démenti les rumeurs, elle ne les a pas non plus confirmé et se plaît à les utiliser comme menace, conservant ainsi le respect et la peur qu’elle inspire au peuple Magique, qu’elle protège néanmoins des aléas capricieux de l’Hiver.