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ava -͟͟͞☆ j'ai le mal des chimères, le coeur enflammé
Theodore Poole
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ennui mortel, les lignes troublent sous tes yeux sans verres, l'ongle qui trace les lignes, le soupir qui fait tourner les pages. ennui mortel, le visage qui se pose contre le papier trop dur, le soleil qui frappe ta joue, caresse l'épiderme, le léger rayon qui se faufile entre les rideaux poussiéreux, qui fait virevolter dans les airs les quelques milliers de particules qui font ce monde. ce sont comme des petites étoiles, celles qui se dessinent dans le ciel de la pleine journée.

le regard qui se perd, les paupières qui se ferment, souffle court, sommeil trouvé. assoupi, sur les cours qui ne veulent pas entrer, sur ceux que tu ne veux pas comprendre. assoupi, quelques instants, alors que doucement chante dans le creux de ton oreille la berceuse de ton enfance. ridicule qui ne te tuera pas, tu es seul ici, tu crois.

bruit soudain, sursaut, tressaut, les articulations qui se serrent, jaunes, la surprise qui fait battre le cœur. l'interrogation sur le visage, les lunettes qui valdinguent quand tu te redresses, les sourcils qui se froncent pour comprendre ce qu'il se passe (tu ne comprends pas vraiment). tu essayes, non sans mal, de deviner ce qu'il se passe, quand tes doigts se faufilent dans ton sac étrangement animé, quand du papier mâchouillé en ressort, quand ton visage devient rouge, quand tu t'exclames, sans le vouloir que putain, c'est quoi ce bordel de merde mais tu n'as pas vraiment le temps de débattre que se sont tes doigts qui servent de repas alors que tu essayais, en vain, de sortir ton cahier à moitié dévoré. geignements, un cri, le doigt qui gesticule, l'espèce de chose à ton doigt, qui suit le mouvement, et les insultes fusent, les unes plus fleuries que les autres, alors que tu n'arrives pas à t'en débarrasser. c'est que ça fait mal cette connerie, c'est que quelqu'un devrait venir le récupérer, c'est que tu te débats avec ton doigt et ton cahier pour essayer de l'assommer (sans succès).

c'est que le ridicule ne tue pas, mais il pourrait.
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Ava Miller
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meurtrière et carnassière
elle s'est immiscée sous ma chair
et a dévoré ma foi

mi-septembre
Le dos écrasé contre le mur, Ava glisse la paume contre sa gorge afin de se débarrasser des idées encore neuves. Les bottes claquent le sol et sa langue râcle son palais. Ava n'arrive plus à réfléchir depuis quelques jours et elle vient pourtant toujours ici, à essayé entre les heures mortes, de retrouver son aplomb indigeste.

Les silhouettes cavalent devant, sur le côté, en haut des escaliers. Elle observe les éclats de rire soudain, les tapes que les amis se mettent par peur que Monsieur Hiboux ne viennent béqueter le sommet du crâne, à hululer de façon grondeur.
Non, Ava n'a jamais eu à songer à ce que Hiboux lui dirait puisque sa voix ne s'est jamais haussée ici. Monsieur Raisin a d'ailleurs disparu et si Ava sait que ce dernier aime grignoter tout et n'importe quoi, elle sait aussi que la plupart du temps, il faut regarder sous les étagères -lui qui aime dérober les goûters.

Dans une démarche lente et démotivée, Ava laisse sa main vrombir contre les nerfs des livres. Monsieur Raisin, revient... Elle l'appelle, pas tellement convaincue. Mais le râle d'un élève sur les tables à côté l'a fait presque trembler. Alors elle approche discrètement, sans rien dire d'abord, à se pincer les doigts.
Monsieur Raisin, petit familier râleur se met à piailler, les griffes qui entourent le doigt du garçon. Ava intervient alors subitement lorsqu'elle voit le cahier se soulever, elle l'attrape violemment pour le jeter par terre. Tu vas le tuer !

Si elle, elle se permettait bien des choses, elle ne supportait guère que les autres puissent prétendre à venir lui faire mal. Surtout de cette façon. Ava la bouche entrouverte, attrape le corps de son familier et glisse son doigt contre celui du rouquin. Il est gourmand... Il aime bien les livres. Et les fruits... Ava est gênée, Monsieur Raisin remonte le long de son bras jusqu'à se dissimuler contre sa nuque, les pattes enfoncées dans le col de son pull.
La chaleur est remontée tout à coup, elle ne sait plus comment se tenir tandis que des cadavres de papiers se promènent autour de son sac. ... Je peux réécrire tes cours si t'as besoin... C'est pas comme si il pouvait... Une petite blague de travers, les yeux qui s'imbriquent dans les siens, Ava se sent bête, encore plus que d'ordinaire lorsque Fenella et Bellamy la taquinent gentiment.
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tu vas le tuer et peut-être, oui, peut-être que c'est ce que tu voulais. avec quelques regrets. peut-être que tu ne le voulais pas vraiment. tu n'en sais rien à vrai dire, tu n'en as aucune idée. le cahier se fracasse, la bouche grande ouverte, béat, bée, bête. la douleur lancinante te fait perdre la tête. est-ce que tu abuses ? probablement. est-ce que tu en fais trop ? comme toujours. l'horrible familier déguerpit, une voix retentit, ton regard se plisse comme si soudainement, ça allait mettre au point ta vision. ce n'est pas le cas. tu ne vois pas très bien, cherche de ta main libre les verres qui se sont égarés plus loin. tu soupires, dans le visage de la pauvre qui voudrait t'aider, peut-être. elle en avait l'air.

geste qui te raidit, soudainement, ton doigt nu contre celui de l'inconnu, ta main qui s'enlève, rapide, agile, qui fouette l'air. tu pries, tu espères, que le geste ne fut pas assez long, trop anodin pour réveiller en toi quelque chose, pour que ton regard se trouble, se remplisse de larmes. ridicule, depuis le début, une première impression qui te fait chavirer.
vision impromptue, chair contre chair, les membres qui tremblent. seul, tu n'avais pas pensé aux gants. des bribes, des flashs, peut-être rien d'intelligible, tu n'en sais rien, quand soudainement, les larmes coulent sur tes joues. tu n'y peux rien, automatisme, mécanisme, dépossédé de toi-même, tu renifles, comme un enfant perdu, peut-être impressionnant, sûrement ridicule.

« pas un pour rattraper l'autre...» le revers de ta manche pour essuyer les larmes, celles que tu ne pourras jamais retenir. ce n'était rien pourtant, alors tu agis comme si, comme si de rien était, comme si on ne t'avait pas vu. les mains dans les poches, comme si ça allait. « monsieur raisin ? » comme si tu te moquais un peu, comme si tu rigolais, pourquoi pas, c'est mignon pour cette bestiole cannibale, tu renifles, encore, comme si de rien était, « j'ai pas besoin, pour les cours, je veux dire. » après tout, tu ne savais même pas ce qu'il avait déchiré, tu sors ton doigt de ta poche, tendu, comme pour lui présenter. « par contre, ça... » ce n'est pas comme si elle allait pouvoir réécrire ta peau, « dédommage-moi. » comme elle le veut. un peu rancunier, un peu enfantin, elle n'avait qu'à pas te faire pleurer.

et tu renifles, comme si de rien était.
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meurtrière et carnassière
elle s'est immiscée sous ma chair
et a dévoré ma foi

mi-septembre
Sa chevelure s'emmêle tandis que Raisin tire doucement, fixant alors le médium. Ava a appris à reconnaître les odeurs sommaires des espèces de l'école, elle connaît encore mieux celles des sirènes et des dryades.
Ava a les prunelles marquées contre sa silhouette, l'odeur de l'hémoglobine fait froncer son nez. Elle a trop senti l'odeur ces derniers temps, comme une malédiction qui lui colle à la peau.

Par gêne, les yeux ronds et les babines serrées, Ava détourne son attention tandis qu'elle peut entendre l'écume mousser dans la gorge et les torrents fulminants. Elle entend tout, Ava. Dans le silence des adolescents qui chahutent, elle préfère ignorer les piques de ce garçon qu'elle n'a encore jamais vu.
.. Il aime les raisins, c'était facile, de l'appeler comme ça... Sinon ça aurait été Monsieur Pomme, je suppose... Dans une timidité qu'elle abhorre, la louve revient déposer son attention contre lui tandis qu'il ravale encore des émois qu'elle connaît peut-être. Elle se sent néanmoins légère à l'idée de ne pas avoir à réécrire des pages entières. Elle se sent déjà trop aculée pour avoir à travailler au service d'un autre.

Alors, un pas en arrière afin de se dérober, c'est plutôt le doigt qui s'étend devant elle et surprise, la jeune fille ne sait même plus quoi dire, ni quoi faire avec son visage. Hein ? Dans le bout de sa phalange, la trace des crocs acérés sont dessinés sans harmonie, la petite plaie s'étend sans gravité, quoiqu'elle soit peut-être un peu profonde. Ava suggère qu'il survivra, elle, elle survit tous les jours à ses manies terribles. Comment ? Je n'ai rien pour te soigner, moi. Elle dévisage brièvement le rouquin, les paupières plissées. Elle devrait se sentir redevable, mais elle n'en a pas envie. On peut aller à l'infirmerie, si tu veux. Ou alors vous vous serrez la main et peut-être que si tu jures de lui offrir des fruits, il ne viendra plus jamais te mordre. Monsieur Raisin feule, grince des dents tandis qu'il fixe toujours le médium. Sinon il ne va jamais s'arrêter, maintenant il te déteste..

C'est une certitude, ce qu'elle avoue. Elle sait qu'à présent, lorsque Monsieur Raisin apercevra une chevelure rousse, il rampera jusqu'à pouvoir en croquer les chevilles et les chaussettes, et elle, elle n'y pourra rien y faire.
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la raison est enfantine, il aime les raisins et il pouvait aimer bien des choses que ça lui aurait donné un nom. sans saveur, sans originalité (jugée). tu renifles, écoute ses mots, peut-être même que tu ris rien qu'un peu, monsieur pomme n'en est que plus ridicule, mais quand tu le regardes, peut-être bien qu'il a une tête de raison. la douleur est oubliée, rapidement, plus vraiment lancinante, un simple prétexte pour t'amuser maintenant, tu n'es même plus certain que ça saigne vraiment - tu en as trop fait, comme toujours, c'est comme ça que l'on te connaît.

rien, elle ne peut rien faire. c'est vrai qu'elle n'a pas l'air farouche, un peu timide, c'est vrai qu'elle ne semble pas prendre de décisions, ne pas pouvoir, hésiter. c'est vrai que tu es embêtant, que tu devrais t'arrêter, que tu pourrais la laisser partir. ton doigt se range dans ta poche, de nouveau, celle qui paraît sans fond, dans laquelle tu creuses de ton intempérance. le regard se plisse, le rire se laisse entendre. tu n'as pas vraiment envie de dire pardon, envie de jouer les enfants, de faire semblant. « à t'entendre, on dirait que c'est de ma faute, cette histoire... » mais ça ne l'était pas vraiment, n'est-ce pas ? ou peut-être que tu n'avais qu'à être sérieux, peut-être que tu n'avais qu'à travailler, ne pas t'endormir, prêter attention plutôt que de profiter du soleil sur ta peau.

tu considères la question, quelques instants, silence gênant, dévisageant l'espèce de créature sur l'épaule de sa maîtresse, perdue dans la chevelure. tu tends ce doigt abîmé, de nouveau, vers la créature, évite la peau, ne la touche pas, surtout pas, peut-être un peu tremblant, dans l'attente des larmes qui ne manqueraient pas de couler au moindre contact, « des raisins, toutes les semaines, à cette heure-ci, ici ? » comme un engagement, mais pas vraiment un dédommagement, « et on arrête la guerre... enfin, ta guerre » un rire, léger, hésitant et à tout moment les dents se planteraient à nouveau dans la peau, au plus profond de l'épiderme pour déguster ce sang qui coule dans ses veines - celui qu'il déteste rien qu'un peu, qu'il oublie parfois, la voie lactée sous la peau.  

le regard se relève, il te semble ne pas connaître le nom de la propriétaire de l'anthropophage, enfin, si, peut-être, maintenant que tu y penses, peut-être que tu la connais - tu connais beaucoup de choses, mais tu fais semblant, comme si de rien était, parce que tu ne veux pas. « plutôt que de copier mes cours, ou me soigner... » phalange qui s'agite, en attente d'enterrer la hache de guerre, «  peut-être plutôt un jus de fruit ? un café ? un jour, un autre jour je veux dire, pour les grains de raisin que cette histoire va me couter, quelque chose, en tout cas ? » avec aplomb, amenés à se revoir, sans grande arrière pensée - pour le futur que tu as vu, que tu tairas. finalement un peu lié, sans qu'elle ne le désire, sans lui laisser le choix. « ou aller voler deux pansement à l'infirmerie, ça marche aussi » plus simple, un peu moins drôle.
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meurtrière et carnassière
elle s'est immiscée sous ma chair
et a dévoré ma foi

mi-septembre
Sous sa peau les mouvements sont lents, le cœur palpite sans engagement et les poumons astreignent la cage thoracique à se gonfler afin qu'elle ne s'étouffe pas, à force de dissimuler son sourire et ses phalanges qui se plient dans le creux de ses reins. Ava soulève les yeux là où les ombres se meurent, entre les rayons solaires et la magie écarlate des élèves juste au dessus de leurs têtes. Ce serait malvenu que de lui murmurer que c'est de sa faute, que Monsieur Raisin n'y est pour rien dans cette histoire, qu'il n'avait qu'à lui laisser ronger sa chair sans se défendre, peut-être qu'il aurait abandonné la sienne. Peut-être qu'il a senti que tu n'aimais pas beaucoup les familiers... Et puis, tu as failli le tuer avec ton énorme cahier. C'est avec une exagération sans dissimulation qu'Ava développe son faux sermon, le sourire large, qu'elle aurait préféré retenir. Maintenant elle se sent bête, de rire pour quelque chose d'aussi futile.
Contre le bas de son échine la louve n'a de cesse d'ajuster la ceinture, de jouer avec les ficelles qui s'échancrent des coutures mal cousues.
Monsieur Raisin lui, l'air toujours farouche s'agite et saute sur son épaule tandis que ses grognements se font plus bas. Elle aussi, serait drôlement en colère si on avait voulu l'écraser d'un simple revers de main.

Ava devrait encore l'être pourtant, certes la faute est à ce petit gourmand, cependant, jamais il ne lui viendrait l'idée d'abattre ses paumes ardentes contre le petit corps chétif de ces créatures. Enfin, elle pense.
Mais doucement la fureur s'est calmée, les lippes sont toujours tirées et les fossettes n'ont de cesse de bâtir les sentiers contre son visage. Ça me semble faisable. Tu es pour, Monsieur ?
Ses cheveux dérangent, d'une prise de main rapide elle vient les attacher dans une queue basse, rendant visible la petite chauve-soufruit qui souhaitait rester invisible. Le doigt est tendu et Ava attrape la patte de son acolyte, lui fait appuyer ses petites griffes contre le bout déjà endommagé. Je crois qu'il est d'accord. Je pense que tu finiras épargné la prochaine fois qu'il te verra dans les couloirs.
C'est un rire contrôlé qu'elle étouffe au fond de sa gorge, son emprise se relâche et Raisin, râleur, vient se fourrer au fond de sa poche tout en dévorant les papiers qu'il s'y trouve. Il y a bien longtemps qu'Ava a cessé de laisser traîner des notes importantes dans ses vêtements.

L'accalmie revient, les organes retrouvent un rythme sonnant qu'elle peut entendre et le médium reprend enfin parole. Ava écoute attentivement tandis que sa gestuelle se raidit à nouveau, sans vraiment même le vouloir. Manie mécanique qu'elle a développé il y a des années déjà. M-mh oui, pourquoi pas. Les babines se serrent, les dents s'y enfoncent et Ava regarde autour d'elle, pivote sur ses talons avant de regarder à nouveau le garçon en face d'elle. Je suis pour la redistribution des richesses, mais voler l'infirmerie, ça me paraît un peu trop.
Ava ne sait pas vraiment être drôle, elle a du mal, elle improvise les louanges qu'elle entend. Je m'appelle Ava, au fait. Et toi ?
Parce qu'elle se rend compte qu'il a connu le nom de son familier avant le sien, que c'est peut-être important de lui brandir le sien.

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et même si monsieur raisin n'était pas pour, tu ne lui aurais pas vraiment laissé le choix. une décision prise est une décision sur laquelle on ne revient pas - tu es un homme de parole et monsieur raisin fera une overdose du fruit. petite pate qui se referme sur ton épiderme, sourire qui vient casser le sérieux, doucement, mouvement qui acquiesce le pacte. monsieur raisin deviendrait riche si chacune des personnes à qui il mordait les chevilles lui donnait de son graal. peut-être est-ce même là une technique comme un autre. peut-être que sa maîtresse ne le nourrit pas assez. peut-être que tu venais de le sauver. il n'a pas l'air très heureuse, sa maîtresse un peu plus, quand ton rire se joint au sien, moins timide, plus franc, qui éclate. « peut-être même me fera-t-il un petit sourire... » comme ava, un peu moins farouche.

elle accepte, à moitié, tu n'en es pas sûr, c'est étrange, c'est vrai. elle n'est pas si farouche, finalement, peut-être q'elle ne se méfit de rien, peut-être même qu'elle est un peu naïve. la curiosité piquée, là, dans le vif, à te demander ce qu'elle est, ce qu'elle veut, à quoi pense-t-elle. proposition qui sonne comme une obligation, un ordre. forcée de hocher la tête, pour te faire plaisir, tu ne sais pas finalement - peut-être que tu voudrais savoir. « alors laissons l'infirmerie tranquille, laissons-moi mourir, oui, tu as raison... je ne vaux rien, comparé à quelques bandages ! » tête renversée, appuyé contre le bureau, la brise contre les rideaux. tu as le rire facile, aujourd'hui, la rencontre qui te met de bonne humeur.

tu fouilles, sans prévenir, dans ton sac, déroule les morceaux de tissus que tu avais peur dévorés, les glissent contre ta peau, ça sera plus facile - plaie dissimulée. « Theodore. » main tendue, singulière, particulière, camouflée. « J'aurais pensé plutôt à Madame Raisin... » peut-être qu'elle aussi aime faire glisser le fruit entre ses dents, « quelque chose comme ça, peut-être que tu aimes ça, toi aussi, le raisin ? » simple question, un peu idiote, probablement, « désolé, pour tout à l'heure. » les larmes que tu tais, dont tu ne veux pas parler, première impression ratée. « et pour monsieur raisin aussi... » tu ne voulais pas le tuer, non. « je suis un peu déçu que tu te souviennes pas de moi... » fausse importance que tu te donnes, le menton qui se lève, les bras qui se croisent sur le poitrail, « on... » roulement de tambours, suspens - étrange, « est dans le même club. je sais déjà qui tu es... un peu. enfin, t'es jamais vraiment là. enfin si, mais... » tu t'enfonces, grattes ta nuque comme si tu y trouverais les réponses, « voilà, quoi. moi aussi. » tu la connais, parce que tu sais - tu sais tout, mais pas grand chose.
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mi-septembre
À l'orée de la lumière, là où les ombres scindent sans distinction les corps, Ava s'en tient droite et se dérobe. Elle ne voudrait pas que son visage s'illumine, à dévoiler le dédale carnassier de dents, les plis que forment ses yeux à trop sourire.
Au milieu de cette foule silencieuse et éparse, Ava ne peut s'empêcher de se sentir de trop, de vouloir s'en détacher brusquement. Cependant, elle ne cédera pas au caprice que lui inflige le cœur, Ava s'approche à la place et s'assoit à côté du médium, parce qu'en face elle serait trop loin, qu'elle ne voudrait pas créer encore plus de distance. Parce que Fenella lui a montré comment faire avec les autres -même si l'aisance n'est pas la même, ni le charisme. Peut-être. J'essaie de lui en tirer un depuis un an maintenant. La louve pouffe et avale encore les rires, Raisin au fond de la poche entend tout et ronchonne, elle peut sentir son corps trembler. J'espère que ton familier n'est pas un armoussequin, il risquerait de vouloir le manger. Sans hausser la voix, peut-être même en chuchotant presque, Ava avoue. Ce serait terrifiant de découvrir des trous dans le pelage verdâtre de son compagnon pour la vie. En tout cas, elle, elle ne serait guère heureuse.

Les bruits de pas tonnent à ses oreilles, le mouvement instable des guiboles et des mains qui tressautent, Ava aime parfois les observer. Suffisamment pour s'inspirer et faire comme-ci, comme-ci elle pouvait faire la même chose.
Le vent est doux à l'extérieur de l'école, c'est un jour trop doux, de ceux qu'elle apprécie sans trop s'en vanter, elle qui a toujours préféré le polaire des paysages. Quoooi... Avec indignement, Ava le regarde s'abattre contre le bois ciré de la table, le rire scande à travers le sien -sans trop de bruit pourtant. Ses mains glissent entre ses cuisses et ses babines se retroussent encore, pour sourire toujours. C'est faux... N'importe quoi. Je peux envoyer Raisin au pire. Une œillade complice, une proposition qui ne tient pas la route -sans doute car ce vaurien prendrait tout entre ses pattes sauf ce qu'il faut, car pourquoi rendre service quand on peut en faire tout le contraire et semer le trouble.

Il n'a pas fallu longtemps à Ava pour que son dos se raidisse une énième fois et que son visage se fige. L'attention constante sur le médium, elle suit ses mouvements brusques avec minutie, des gants qui entourent ses mains jusqu'à qu'une d'elle se tende, prête à serrer. Ava est déconcertée, les sourcils se haussent et par mimétisme des adultes, ses doigts enserrent le tour de sa paume. Theodore.. Enchantée.
C'est déconcertant, de sentir les muscles se tendre à volonté. Il faut s'armer de patience pour s'y accommoder, encore plus du rire qui raille le fond de la gorge. Non. Je suis plus légumes que fruits. Ça aurait pu être Madame Avocat, cependant. Presque fière de rentrer dans son jeu, le menton haut, Ava retire doucement sa main pour venir passer le bout de ses doigts contre les inscriptions gravées depuis la nuit des temps.

La louve ne peut en vouloir à Theodore, ce n'est pas de sa faute, sûrement de la sienne d'avoir laissé vagabonder Monsieur Raisin malgré les réprimandes des surveillants. Les habitués de ses farces ont déjà fait mille sermons aux deux enfants, pourtant, ça n'a pas bien fonctionné, pas assez. Un simple hochement de tête accompagné d'un mouvement d'épaules, sans le dire que ce n'est pas grave.
Hein ? Ava pivote sur la chaise lorsqu'elle l'entend maugréer à demie-voix, sans méchanceté. Elle pense qu'il râle car elle ne l'a pas reconnu parmi les visages singuliers qui se distinguent ici plutôt qu'ailleurs, mais il ne faut pas lui en vouloir de ne pas voir plus loin que le bout de son nez. Comment ça ? La coude sur le dossier de sa chaise, la louve étend les jambes sous sa chaise et se met à réfléchir lorsqu'il évoque le club. Et comme une décharge dans le creux du bide, les organes se tendent et Ava s'en sent bête. Ah oui, effectivement. Bah euh... Les mots se perdent, le sourire s'inverse et les yeux tombent sur ses genoux. J'ai pour habitude d'être concentrée pendant les cours. Du coup je regarde pas toujours les autres. Ava revient chercher avec embarras le regard de Theodore. J'allais dire que tu es devin, pour savoir tout ça. Mais c'est un peu comme-ci finalement. Parce qu'il ne l'aurait pas deviné, s'il ne l'avait pas regardé, ou touché. En tout cas ça veut dire que tu m'observes pendant le cours ? C'est bizarre. J'espère que ce sont les cours du club que Monsieur a déchiré, comme ça tu te concentreras dessus, et correctement. Son torse se bombe et Ava se met à rire un peu plus fort, hors de sa gorge, elle vient en taire le rire avec le creux de sa main et laisse son visage se froisser dans le creux que forment ses bras, sa joue ronde contre son avant-bras afin de voir toujours Theodore. Tu ne peux pas du tout toucher les gens ? Ça doit être embêtant, à force. Candide, elle ne pourrait pas passer sa vie à éviter le contact des autres qu'elle abhorre autant qu'elle adore.
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monsieur raisin avait perdu son honorifique, amitié soudaine et inattendue. monsieur raisin n'était plus que raisin et aussi ridicule que ce soit, peut-être trouvais-tu ça mignon, finalement. et tu te dis que oui, oui probablement, qu'il ressemblait à un raison, un peu, si tu l'imagines au creux de la poche probablement trouée par ses crocs. monsieur raisin, raisin, madame avocat, avocat. elle n'a pas vrai l'air d'un avocat, elle. pas assez verte, pas assez ronde, pas assez dure. ça te fait rire, la comparaison. et tu te demandes alors si l'avocat est un fruit ou un légume, tu te le notes pour ne pas l'oublier, à l'arrière du crâne, l'image d'ava (en avocat). et toi, tu ne sais pas trop, comment on pourrait t'appeler. monsieur fraise ? monsieur cerise ? monsieur aubergine ? sans grande originalité, mais tu ne l'intéresses pas vraiment, elle ne veut pas savoir, elle ne t'a pas demandé.
enchantée mais le plaisir est pour toi, quand tes doigts glissent, viennent se reposer sur le vieux bois abîmé du bureau, quand tu glisses pour t'y asseoir, cacher les m(aux)ots d'amour gravés avec malheur, les insultes dissimulées dans des schémas ingénieux.

elle ne te demande pas, elle s'en fiche, comme elle se fiche de qui tu es, de vos ombres qui se croisent, souvent, de vos regards qui s'éloignent, s'ignorent. le tien, posé, parfois, sur la silhouette discrète sans la connaître - maintenant oui, madame avocat qui risque de lui coller à la peau, qui te fera rire sans cesse, sourire, creusera le milieu des tes joues. faussement accusatrice, elle semble te faire comprendre que tu n'es pas assez concentré si tu la vois, ça te fait rire, froncer les sourcils, réfléchir. elle a peut-être raison, « rien ne trouve donc grâce à tes yeux... » plaisanté, pas même moi, muet, pour s'amuser.

blague de mauvais goût, maladresse, un léger rire, le visage qui acquiesce, « c'est tout à fait comme si, mais en encore mieux » ou peut-être en pire, tu n'en sais trop rien - tu n'as pas envie de savoir.
monsieur raisin perd son prénom, ne retrouve que l'honorifique, te fait sourire, bizarre ? « moi je trouve ça plutôt normal de regarder avec qui on va en cours, c'est toi, qui est bizarre, à ne regarder personne. » et peut-être que tu pourrais être plus concentré, c'est ce que papa et maman dirait, « tu me distrais, que veux-tu, c'est la vie... je suis plutôt désespéré de ne pas te faire perdre la tête... » ce n'est pas la vérité, on te taperait sur les doigts pour les mensonges mais ils te font rire, t'amusent. « je connais très bien mes leçons, figure-toi ! ce n'est pas super gentil, en plus, je me concentre dessus comment s'ils sont tout manger, hm ? je vais avoir une mauvaise note, à cause de monsieur raisin... voilà, mon année... ruinée ! » que tu en fais trop, encore, que tu ris, à gorge déployée.

les rires tombent avec la question, comme un couperet. haussement d'épaule. « je peux. » main qui se lève, et un doigt qui vient se poser, doucement, contre la joue de l'affalée. « regarde, comme ça. touchée. » sans la peau, protégé. « je pourrais, peut-être, un jour. enfin, non, jamais. mais ça me fera probablement plus pleurer. quand je saurai mieux... maîtriser. je crois. j'espère. parce que j'ai l'air con, quand même. » tu le sais, tu l'avoues. tu récupères l'index que tu avais planté dans le zygomatique, enfoncé doucement dans la fossette. « mais je peux, un peu, des fois, comme là. »
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idylle

meurtrière et carnassière
elle s'est immiscée sous ma chair
et a dévoré ma foi

mi-septembre
Ava a perdu les émois de vue, ceux qui mijotaient au fond de son crâne se sont doucement éteints tandis que d'autres s'éveillent. Elle n'a jamais voulu se lier aux autres, par peur d'innombrables choses, alors son regard a toujours dévié de ceux des autres, s'est noyé dans des problèmes irrationnels, intangibles.
Le vernis n'est pas sur ses ongles ni contre sa chair, pas même dans ses tiroirs. Elle aurait aimé en appliquer par couche superposée pour faire comme les autres filles, la peur encore la guide, ridicule Ava. Toi tu serais sûrement monsieur orange. Parce que t'as les cheveux oranges. Ou monsieur pêche... Ses paupières rosées se plissent, fausse longue-vue construire à l'aide de ses doigts, l'objectif s'éclaircit. Il faut se rendre compte de tous les détails pour ne pas les oublier la prochaine fois qu'ils se verront, ici, à faire manger son familier pour qu'il cesse ses joutes menaçantes.

Son échine tordue contre la table, Ava peut sentir sa poitrine s'affaisser et ses organes rouler, à décortiquer la rondeur des joues de Theodore et de la droiture de sa mâchoire, de ses grands yeux curieux et de son sourire touchant.
Si rien ne trouve grâce à ses yeux, c'est parce que tout occupe déjà son esprit et ses recoins, des tout qui ont des formes uniques et distinctes, des sons de voix qui font frémir sa gorge et ses idées. Pourtant, elle préfère taire ces ondes malicieuses qui fleurissent là-dedans et comme lui, fait sauter ses épaules. Rien de rien. Pas même les Anciens. Ava a baissé la voix, les lèvres scellées pour ne pas entendre les Dieux maudire son âme comme d'autres l'ont fait.
Mieux peut-être. Ça doit être déjà plus exaltant que des poils et des griffes. Enfin, elle pense. Mais elle préfère ne rien dire tandis que ses yeux se soulèvent et qu'elle mime de réfléchir. Peut-être. Mais je suis trop occupée à écouter plutôt qu'à discuter, c'est pour ça. Pique impersonnelle sans méchanceté, Ava étend ses jambes devant elle et percute la chaise juste en face. Quel dommage, effectivement.
Ava dissimule la rougeur de son visage un instant en frottant ses joues, remet les lunettes sur son nez.

Les compliments l'acculent et elle préfère en ignorer la majorité. Un rire succinct s'échappe de sa gorge et Ava s'en sent presque -coupable. Ce n'est pas de sa faute si Monsieur Raisin adore l'odeur de l'encre et le goût du papier mâché. Pauvre de toi ! Tu n'as qu'à te plaindre à Raisin, moi, je n'y peux rien.
L'air certain, Ava ne veut pas en démordre -quoique si il lui demandait, elle lui offrirait son aide pour refaire les lignes parfaites et les dessins sans fioritures sur ses feuilles.
Doucement, son index se lève et vient toucher sous la commissure de ses lèvres, là où les fossettes rongent la chair sans en abîmer les traits. Non, tu as l'air juste sensible, ce n'est pas un défaut. Ava se redresse correctement et s'accoude sur la table, le menton enfoncé au fond de sa paume. Et si ça ne s'arrête jamais, ce n'est pas très grave, non ? Tu n'auras qu'à créer ta propre marque avec tes larmes de médium, les adeptes se les arracheront.
Sourire fin sans malice, elle en rigole encore.
engouffre moi sous tes vagues

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